Pathologie vulvaire pédiatrique : du normal au pathologique

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La vulve normale chez l’enfant

La vulve de la petite fille est très différente de celle de l’adulte. Le capuchon clitoridien est moins proéminent, les grandes lèvres sont moins développées, les petites sont peu ou pas développées, la distance entre l’orifice vaginal et anal est plus courte que celle de l’adulte et la fourchette postérieure très fragile. Le vestibule apparaît souvent rouge et l’hymen est visible sous la forme d’un anneau plus ou moins large. La muqueuse vulvaire est dans son ensemble plus fine et fragile que celle de l’adulte, résultant d’un manque d’estrogènes.

Ce manque est également responsable d’une flore vaginale différente : chez l’adulte ce sont les lactobacilles qui prédominent, avec la présence de germes anaérobies et parfois de Candida albicans, et le pH est acide alors que chez l’enfant ce sont schématiquement les bactéries gram positif et négatif qui prédominent avec moins de sécrétions et un pH alcalin.

L’examen vulvaire en pédiatrie

Effectué en position de la grenouille, le maître-mot est de rassurer les parents et l’enfant, de ne pas “écarter” les lèvres latéralement pour ne pas créer de tension sur la fourchette ce qui risque de provoquer une forte douleur voire une fissure. La pression voire la légère extension des grandes lèvres ouvre naturellement le vestibule.

Les principales pathologies vulvaires à l’âge prépubère

Une revue publiée en 2000 et concernant 130 petites filles prépubères a comptabilisé :
– 33 % de dermites de contact allergiques, irritantes ;

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À propos de l’auteur

Consultation de Dermatologie-Pathologie vulvaire, Institut Alfred Fournier, PARIS.