Perspectives dans le traitement médicamenteux des TDAH

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Depuis 2013, la 5e édition du Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (Diagnostic and statistical manual of mental disorders [DSM]) [1] propose les mêmes critères diagnostiques pour définir le TDAH à tous les âges de la vie, âge adulte compris. Le sujet souffre de difficultés précoces et durables dans trois domaines : l’attention, l’impulsivité et l’hyperactivité. Ces manifestations sont inappropriées dans leur intensité, compte tenu de l’âge et du niveau de développement, et surviennent dans différentes situations qui nécessitent de l’attention, un contrôle de l’impulsivité et une restriction des mouvements.

On distingue plusieurs degrés de sévérité du trouble : léger, moyen et sévère. La distinction en trois sous-types, -isolés dans les versions précédentes du DSM – c’est-à-dire forme mixte, forme à hyperactivité/impulsivité prédominante et forme à inattention prédominante – n’est plus mise en exergue du fait d’une instabilité de ces formes avec le temps et le développement. En effet, chez l’enfant, la forme mixte est la plus fréquente, mais il y a une répartition équivalente entre les trois formes chez l’adolescent.

En France, la Haute Autorité de Santé a publié, en 2014 [2], une recommandation de bonne pratique actant la reconnaissance de ce trouble et décrivant la conduite à tenir en médecine de premier recours devant un enfant ou un adolescent susceptible d’avoir un TDAH.

Le diagnostic est clinique, reposant sur l’analyse de l’histoire des troubles, l’évaluation[...]

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À propos de l’auteur

Hôpital Robert-Debré, PARIS.