Porteurs de flamme, passeurs de flamme

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Quelle est la morale du sport ?

“Que le meilleur gagne”, pourrait-on répondre, en un sens qui serait “Que le meilleur l’emporte”.

À un moment donné de leur “construction mentale”, nous avait appris Axel Kahn*, les sportifs pourraient être entraînés à n’évaluer les conséquences de leurs échecs qu’en regard des résultats de leurs concurrents, avec les risques de méconnaître les valeurs de performances qui ne sont obtenues que sur eux-mêmes.

“À un moment, j’ai appris à ne plus avoir peur de l’autre, mais à prendre conscience d’avoir grandi en tant qu’être humain, à découvrir ce qu’est en moi-même la bonne énergie, qui permet de se transcender, de se connaître soi-même avant une course, de se détacher le plus possible de l’enjeu de la compétition, d’accueillir la victoire comme une surprise. J’ai alors compris, ce qui peut apparaître plus enviable encore que le gain d’une médaille, combien un élan, souvent parti du cœur, me permettait[...]

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À propos de l’auteur

Service de Pédiatrie Générale, Hôpital Robert Debré, PARIS.