- Réduction de l’exposition à la ventilation invasive
- 1. Développement de la ventilation non invasive
- 2. Méthodes moins invasives pour l’administration du surfactant
- Utilisation des corticoïdes en post-natal chez l’extrême prématuré
- Traitement d’un canal artériel persistant : l’arrivée du cathétérisme interventionnel
- Stratégies d’alimentation : accélération de l’alimentation entérale
- Réanimation du prématuré aux limites de la viabilité, la France à la traîne
- Actualités de la neuroprotection
- 1. La déception de l’EPO
- 2. Les perspectives : aménagement de l’environnement et du soin autour du bébé
- Conclusion
La prématurité, définie par une naissance survenant avant 37 semaines d’aménorrhée (SA), concerne environ 7,5 % des naissances en France. On définit les nouveau-nés grands prématurés quand la naissance se produit avant 32 SA et on distingue les nouveau-nés extrêmes prématurés en cas de naissance avant 28 SA. Ces enfants représentent respectivement 15 et 5 % des naissances prématurées, soit 9 000 et 3 000 naissances par an en France. Les progrès de la réanimation néonatale permettent aujourd’hui la survie d’un grand nombre de ces nouveau-nés, y compris ceux nés aux limites de la viabilité (22-25 SA).
Cette survie est dépendante d’un environnement technologique avancé, d’autant plus intense et de durée prolongée que l’enfant est né tôt et de petit poids de naissance. Elle est associée à un risque de survenue de handicap moteur, cognitif ou encore de troubles des apprentissages lors du développement de l’enfant. Ce risque est inversement proportionnel à l’âge gestationnel (AG), mais d’autres facteurs pronostiques prénataux (poids de naissance, chorioamniotite, corticothérapie anténatale) et postnataux (infection, dysplasie bronchopulmonaire,[...]
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