- Les APLV non IgE-médiées, surtout les formes légères à modérées, sont très souvent compatibles avec une réintroduction ambulatoire des PLV (tableau I)
- 1. APLV non IgE-médiées légères à modérées : les plus propices [2-5]
- 2. APLV non IgE-médiée sévère (entéropathie sévère par exemple) [2, 4, 5]
- 3. Comment réintroduire les protéines du lait de vache dans les formes retardées non sévères ? [2, 7]
- Les APLV IgE-médiées nécessitent plus de réserves, de précautions et d’avis spécialisés voire hospitaliers en raison du risque d’accidents aigus [2, 4, 5] (tableau IV)
- 1. Évolution après le régime d’éviction
- 2. Réintroduction des PLV dans ces formes
- 3. Immunothérapie orale [2, 9, 10]
- Conclusion
L’allergie aux protéines du lait de vache (APLV) est fréquente dans la première année de la vie (2 à 3 %). Elle se manifeste le plus souvent avant 6 mois, rarement après 12 mois. L’évolution est favorable vers la guérison dans la très grande majorité des cas. Quand le diagnostic a été dûment authentifié et l’APLV classée dans une de ses différentes formes – IgE-médiée, non IgE-médiée (ou retardée : 60 % des APLV) ou mixte, sévère ou non sévère –, un régime d’exclusion adapté et bien contrôlé a été institué. Alors va se poser à plus ou moins long terme la question de la réintroduction des protéines de lait de vache, très attendue par les parents pour des raisons évidentes de facilités nutritionnelles. Mais elle est problématique pour le médecin de l’enfant qui doit choisir par qui, où, quand et comment la réaliser sans lui faire encourir le moindre risque de réactions graves.
Toutes les formes d’APLV n’imposent pas les mêmes critères de réintroduction du lait et la prise en charge doit être adaptée à chaque tableau clinique. Dans des cas particuliers d’allergie[...]
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