Allergologie

Revues générales
0

Les comorbidités de la rhinite allergique sont de trois types : celles qui sont liées au fait que plusieurs comorbidités surviennent sur la muqueuse respiratoire dont plusieurs caractéristiques plaident en faveur d’une certaine unicité (asthme, sinusite) ; celles qui surviennent à une certaine distance du nez (conjonctivite, otite séreuse), affections régionales qui ont une relative indépendance ; celles qui sont une conséquence de la rhinite comme les altérations de la qualité de vie, les troubles du sommeil, l’anxiété, les apnées du sommeil, les anomalies bucco-dentaires, l’obésité, etc.
En pratique, pour n’envisager que la comorbidité principale, on peut soutenir que la rhinite allergique et l’asthme sont deux expressions d’un trouble respiratoire commun, même si l’on peut décrire des particularités pour ces deux affections. Presque tous les asthmatiques ont une rhinite allergique et le traitement soigneux de la rhinite améliore le contrôle de l’asthme.

Revues générales
0

Depuis quelques années, les nouvelles technologies se sont multipliées pour aider les patients à mieux gérer les symptômes de leurs maladies chroniques. En prenant d’abord l’exemple de la rhinite allergique nous pouvons mesurer l’importance de ce phénomène, sa diffusion à de nombreuses pathologies, et tenter d’en évaluer les conséquences possibles.
Un recul plus important est nécessaire pour estimer la place des applications pour smartphones dans la prise en charge des maladies chroniques, en particulier pour l’asthme et les allergies. L’analyse de la littérature montre que le principal intérêt de ces applications est du domaine de l’éducation thérapeutique. Il faut privilégier celles conçues avec l’aide des médecins, en collaboration avec les patients.

Revues générales
0

L’asthme et l’allergie alimentaire (AA) sont deux pathologies qui interfèrent de façon très étroite. La perception par les asthmatiques du rôle des aliments comme déclencheurs de leurs crises est élevée. Les études précises, basées en particulier sur les tests de provocation par voie orale montrent que l’AA peut être est la cause d’un asthme dans moins de 6 % des cas. Par contre, la fréquence de l’AA associée à l’asthme est plus importante, autour de 20 % des cas. Il faut penser à une AA devant tout asthme non amélioré par un traitement correct, s’il existe des symptômes extra-respiratoires (urticaire, symptômes digestifs, eczéma, allergies multiples) et si le patient est fortement atopique.
La présence d’une IgE-réactivité isolée (PT et/ou dosages d’IgEs positifs) est fréquente, sans valeur diagnostique pour l’AA. L’AA est un facteur de risque d’asthme aigu grave. Inversement, l’asthme est un facteur de risque d’AA grave pouvant mettre la vie en jeu. Parmi les facteurs de risque d’AA potentiellement mortelle, il faut insister sur la présence d’un asthme sous-jacent et la sous-utilisation de l’adrénaline, victime d’un ostracisme persistant malgré les recommandations régulièrement émises.

1 4 5 6