Gynécologie

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L’hyperandrogénie isolée est un symptôme peu fréquent en pédiatrie. Évoquée cliniquement devant un hirsutisme, une acné, une hypertrophie clitoridienne et/ou une accélération de la vitesse de croissance, elle doit être confirmée biologiquement. Une hyperandrogénie chez une fille orientera le diagnostic vers une maladie génétique congénitale non encore diagnostiquée, ou une pathologie acquise des surrénales ou des ovaires.
Quel que soit l’âge de la patiente, l’apparition brutale et/ou l’évolution rapide des signes cliniques d’hyperandrogénie doit faire évoquer une cause tumorale.
Nous ne discutons pas ici de pilosité pubienne accompagnant un développement des seins dans le cadre d’un début pubertaire central.

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L’adolescence est marquée chez les jeunes filles par la survenue des premières règles vers l’âge de 12,8 ans en France [1]. Les troubles des règles sont fréquents en période péri-pubertaire, caractérisés par la présence de saignement utérin abondant et de dysménorrhée. Bien que souvent fonctionnels en lien avec l’immaturité de l’axe gonadotrope [2], ces troubles ont un impact notable sur la qualité de vie de ces jeunes filles [3] et doivent savoir être explorés et traités de façon adaptée. En cas d’aménorrhée primaire définie par l’absence de règle à l’âge de 15 ans, une démarche diagnostique bien conduite doit être établie, à la recherche d’une pathologie susceptible d’altérer la fertilité ultérieure.

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Les vulvo-vaginites sont le plus souvent non spécifiques. Il n’y a pas (ou exceptionnellement) de candidose chez la petite fille. Le lichen scléreux nécessite un traitement fort, prolongé et une surveillance à vie. Les condylomes du nourrisson et du jeune enfant ne sont le plus souvent pas des IST. Penser à l’ulcération aigüe non vénérienne de Lipschutz chez la jeune fille. Garder en mémoire les causes plus rares et la possibilité d’un abus sexuel.