Signes d’hyperandrogénie chez la fille : quand explorer et quand traiter ?

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Physiologie

On appelle hyperandrogénie la production exagérée d’androgènes par les ovaires ou les surrénales. Les ovaires, les glandes surrénales et les tissus périphériques jouent tous un rôle clé dans le métabolisme des androgènes dans le sexe féminin (fig. 1). Les précurseurs androgènes tels que la déhydroépiandrostérone (DHEA), son dérivé sulfaté le DHEAS et l’androstènedione (Δ4) sont sécrétés par la zone réticulée du cortex surrénalien et activés en androgènes plus puissants, tels que la testostérone (T) et la 5α-dihydrotestostérone (DHT) dans les ovaires et les tissus périphériques.

Bien que la T puisse être produite et sécrétée par la glande surrénale à de faibles concentrations, les taux sériques de T sont généralement considérés comme représentatifs de la production d’androgènes ovariens, tandis que la production de DHEA et de DHEAS reflète principalement la production d’androgènes surrénaliens. La Δ4 est produite en proportions équivalentes par les surrénales et les ovaires.

Chez les filles, il existe peu d’androgènes circulants pendant la petite enfance. Un premier pic d’androgènes surrénaliens (SDHEA) est observé entre 6 et 8 ans, reflet de l’activation de la zone réticulée du cortex surrénalien. Il s’agit de l’adrénarche. Les androgènes augmentent à nouveau pendant la puberté, en raison cette fois-ci de la stéroïdogenèse ovarienne. La testostérone est basse chez les individus de sexe féminin [1].

Quels signes doivent faire évoquer une hyperandrogénie ?

L’expression clinique de l’hyperandrogénie est très variable [2-4]. Les signes cliniques qui la font évoquer sont :

>>> Chez le jeune enfant :

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À propos de l’auteur

Endocrinologie pédiatrique, Hôpital Bicêtre. Faculté de médecine Paris 11. Centre de référence des maladies du développement sexuel, PARIS.