Les années pédiatriques

L'année pédiatrique 2015
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Les publications de 2015 n’ont pas révolutionné la nutrition pédiatrique. Elles ont surtout eu l’intérêt de confirmer ou con-solider des évolutions conceptuelles récentes.
Les âges d’introduction des aliments à fort potentiel allergisant et du gluten dans l’objectif de prévenir, respectivement, les allergies et la maladie cœliaque ont été confirmés et corrigés. Les adipocyte beiges, après les blancs et les bruns, pourraient jouer un rôle dans l’homéostasie énergétique. L’importance de la génétique, l’intérêt de la chirurgie bariatrique et l’inefficacité de la prévention dans l’obésité ont été consolidés.

L'année pédiatrique 2015
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Annus horribilis ! En 2015, alors que le sort s’acharnait sur la France, nombre de bonnes nouvelles étaient annoncées à travers le monde entier : réduction spectaculaire de la mortalité par rougeole dans le monde (OMS), diminution globale de la mortalité avant 5 ans, confirmation de l’efficacité de la vaccination rotavirus tant sur la mortalité que sur la diminution drastique des hospitalisations pour diarrhées. Quant à la vaccination contre le pneumocoque, si son efficacité indirecte chez les sujets adultes était connue, le vaccin conjugué est maintenant recommandé chez tous les sujets de plus de 60 ans aux États-Unis.

L'année pédiatrique 2015
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Hypertrophie des végétations adénoïdes : un pas vers un traitement médical ?
L’hypertrophie des végétations adénoïdes est très fréquente chez l’enfant, surtout entre 18 mois et 3 ans. Elle est contempo-raine de la maladie d’adaptation. La symptomatologie qu’elle entraîne est bien connue : respiration buccale, ronflements, rhinorrhée chronique, rhinopharyngite à répétition et, indirectement, otite séromuqueuse chronique. Le diagnostic clinique est en général très simple, et la fibroscopie par voie nasale – qui doit être systématique chez tout enfant chez lequel on envisage une intervention – montre ces végétations hypertrophiées, obstruant le cavum, voire les choanes.

L'année pédiatrique 2015
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Les arthrites juvéniles idio-pathiques (AJI) ont fait l’objet sur les 12 derniers mois d’un grand nombre de travaux et publi-cations, portant surtout sur les résultats de suivi de cohortes de patients sous traitements biologiques, l’efficacité des traite-ments notamment biologiques chez les jeunes enfants, les patients avec uvéite et différentes formes d’AJI, la problématique du syndrome d’activation macrophagique associé à la forme systémique d’AJI (FS-AJI). Sur ce dernier point, parallèlement à un effort international pour mieux définir les critères diagnostiques, à la description d’une sémiologie particulière sous certaines biothérapies, à la mise en évidence chez certains patients de mutations et polymorphismes de gènes impliqués dans des maladies comme la lymphohistiocytose familiale, l’étude de l’implication de la voie interféron gamma semble particulièrement intéressante dans la perspective du développement de nouvelles approches thérapeutiques.