
Quoi de neuf en rhumatologie pédiatrique ?
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Comme chaque année, les actualités sont riches dans le domaine…
C’est un exercice difficile que de succéder à Antoine Bourrillon pour ce rendez-vous annuel d’infectiologie pédiatrique. Souhaitons que les lecteurs aient une certaine indulgence pour ce premier essai.
L’année 2015 aura malheureusement été particulièrement polluée par l’abondance des “polémiques”, pétitions et autres messages antivaccinaux activement véhiculés sur le Web. Heureusement, l’année 2015 aura été riche de nouvelles données dans ce domaine de la vaccinologie et de ses impacts épidémiologiques. En voici une sélection parmi les plus importants.
Le diagnostic non invasif de la maladie cœliaque
En 2012, la Société européenne de gastro-entérologie, hépatologie et nutrition pédiatrique (ESPGHAN) avait proposé une procédure de diagnostic fondée sur le dosage des anticorps antitransglu-taminase, anti-endomysium et le typage HLA-DQ2/DQ8 dans le but de limiter le recours à la biopsie intestinale [1] chez les patients suspects de la maladie cœliaque.
Des fonctions altérées dès le plus jeune âge pour des raisons multifactorielles
Il est maintenant établi que les enfants ayant un syndrome obstructif sévère à 7 ou 9 ans conservent cette obstruction bron-chique toute leur vie, et sont de plus à risque de BPCO précoce. L’évolution des fonctions respiratoires de 1 mois à 18 ans ont été rapportée chez 241 enfants australiens [1]. Dans cette étude australienne, les facteurs associés à une obstruction persistante sur les petites voies aériennes étaient le tabac pendant la grossesse, le tabagisme maternel, l’atopie détectée précocement et le fait d’être une fille, ainsi qu’une diminution des débits bronchiques précoces. Mais, à l’inverse, le non contrôle de l’asthme n’avait aucune influence sur la dynamique des fonctions respiratoires. La conclusion est que des fac-teurs environnementaux et génétiques jouent sur le devenir du capital respiratoire.
Notre environnement actuel nous expose à davantage d’allergènes, mais aussi à des modes de vie pouvant retentir sur l’expression de notre code génétique. L’épigénétique nous apprend que certaines de nos conditions de vie peuvent modifier notre code génétique en accord avec la théorie hygiéniste de l’allergie [1]. Parmi d’autres, cette revue aborde quelques faits cliniques et biologiques que les pédiatres doivent connaître.