Toxidermies de l’enfant : actualités

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Les effets secondaires cutanés des médicaments sont les plus fréquents des accidents médicamenteux notifiés aux centres de pharmacovigilance (20 %). Leur polymorphisme est extrême. Les manifestations les plus habituelles sont les éruptions maculopapuleuses (exanthèmes toxidermiques) et l’urticaire. Elles sont difficiles à distinguer d’une infection virale, considérée comme plus fréquente chez l’enfant. Les accidents graves (dermatoses bulleuses, érythrodermies) sont rares et représentent moins de 10 % de ces accidents. Leur incidence est difficile à évaluer chez l’enfant, aucune étude épidémiologique n’étant disponible en Europe.

Les toxidermies graves sont rares et de ce fait souvent diagnostiquées avec retard. Réduire ce retard au diagnostic afin d’obtenir une prise en charge optimale est un objectif prioritaire. En effet, le pronostic vital et fonctionnel peut être mis en jeu. Pédiatres, urgentistes et dermatologues ont ici une place privilégiée.

Certaines particularités sont propres à l’enfant :

  • facteurs de comorbidité moins fréquents ;
  • hiérarchie des médicaments inducteurs différente ;
  • voies de biotransformation des médicaments particulières, dans un organisme humain en maturation. Cœur et reins sont en effet en règle sains, améliorant le pronostic des toxidermies graves ;
  • sex ratio différent de celui de l’adulte M/F = 2/1[...]

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À propos de l’auteur

Dermatologie, Hôpital Saint-Louis, Paris.