Auteur Vialle R.

Département hospitalo-universitaire “Maladies musculo-squelettiques et innovations thérapeutiques”, DHU-MAMUTH, service de Chirurgie orthopédique et réparatrice de l’Enfant, hôpital Armand-Trousseau, PARIS.

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Les techniques de chirurgie assistée par robot sont en plein essor depuis dix ans. Il s’agit principalement d’interventions gynécologiques, urologiques ou digestives de patients adultes.
Progressivement, toutes les disciplines chirurgicales y compris pédiatriques se sont intéressées à ces nouveaux outils et, actuellement, les indications sont multiples dans pratiquement toutes les spécialités.
L’indication pédiatrique la plus admise concerne la chirurgie de réimplantation urétérale et la chirurgie du reflux gastro-œsophagien. Dans les deux cas, la courbe d’apprentissage est raisonnable et les résultats sont comparables aux chirurgies réalisées par voie conventionnelle. D’autres indications existent en neurochirurgie, en ORL ou en orthopédie. Pour l’instant, les résultats concernent un petit nombre de patient et ne permettent pas de définir de recommandations définitives.
La formation des chirurgiens pédiatres, comme les chirurgiens d’adultes, va se tourner de plus en plus vers ces nouvelles techniques d’assistance robotique à la chirurgie, ce qui permettra d’en préciser mais également d’en élargir les indications et de gagner en fiabilité et en rapidité lors du geste chirurgical.

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Le but du traitement orthopédique d’une scoliose évolutive est de réduire le mieux possible la ou les courbures scoliotiques et de maintenir cette correction durant la période de croissance.
Il est inutile de le proposer une fois la croissance du rachis achevée. Le traitement orthopédique a pour but de freiner l’aggravation de la scoliose afin de parvenir en fin de croissance à une déformation stable à l’âge adulte et acceptable sur le plan fonctionnel et cosmétique.
Les conditions de réussite du traitement orthopédique d’une scoliose évolutive reposent sur un début le plus précoce possible, dès que l’évolutivité de la déformation a été prouvée. Le port du corset peut être à plein temps ou à mi-temps (nocturne), en fonction de la topographie et de la sévérité de la déformation. La surveillance des enfants et adolescents traités pour une scoliose évolutive doit être rapprochée, ne serait-ce que pour encourager et contrôler l’observance du port du corset, seule garante du succès de ce traitement dont le but est d’éviter autant que possible le recours à la chirurgie.

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La scoliose idiopathique survient sans cause décelable, chez des enfants en parfaite santé. Il s’agit d’une déformation progressive du rachis dans les trois plans de l’espace ayant pour conséquence une rotation vertébrale responsable d’une gibbosité, et une modification de l’équilibre sagittal du tronc. Le diagnostic de scoliose est facile, par le simple examen du tronc penché en avant qui met en évidence une gibbosité et permet d’éliminer bon nombre “d’attitudes scoliotiques”.
La scoliose présente un risque d’aggravation, particulièrement net durant la période de croissance. Durant la puberté, la scoliose peut parfois évoluer rapidement vers une déformation importante, ce qui est fréquemment le cas des scolioses apparues tôt dans l’enfance. Dans ce cas, le traitement orthopédique par corset est le seul moyen réellement efficace pour stopper ou freiner au maximum l’évolution de la déformation.
Toute scoliose doit donc bénéficier d’une surveillance particulièrement attentive au minimum deux fois par an, durant toute la période de croissance