Auteur Mallet S.

CHU de la Timone, MARSEILLE. Service de Dermatologie, Hôpital de la Timone, MARSEILLE.

Question flash Pédiculose : quoi de neuf ?
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La pédiculose du cuir chevelu est une parasitose bénigne mais fréquente de l’enfant scolarisé. Elle reste source de rejet social, d’angoisse parentale, de confusion thérapeutique et marketing poussée (produits anti-poux non évalués comme des médicaments, publicités, centres privés anti-poux…) rendant le choix des patients/clients difficile !

Elle est due à Pediculus humanus capitis, parasite strictement humain, transmis essentiellement par contact direct tête à tête. L’infestation se manifeste par un prurit du cuir chevelu, surtout rétro­auriculaire et occipital, secondaire à une sensibilisation salivaire. Le diagnostic repose sur la mise en évidence de poux vivants. La présence de lentes seules ne suffit pas à affirmer une infestation active. Il n’y a pas lieu d’exclure l’enfant de la collectivité en cas de pédiculose. Seuls les sujets infestés doivent être traités, avec coordination des traitements dans l’entourage proche. Le traitement préventif anti-poux est inutile.

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Les alopécies de l’enfant sont des motifs fréquents de consultation. Pelade, teigne et alopécies mécaniques représentent la majorité des étiologies chez les enfants et adolescents. Chez les plus petits, il faudra rassurer les parents devant des causes physiologiques ou bénignes comme certains hamartomes, par exemple le nævus de Jadassohn. Mais il faudra aussi être vigilant, dépister sur la ligne médiane un dysraphisme occulte pouvant se compliquer rapidement et repérer les alopécies ou anomalies de structure pilaire pouvant révéler une cause interne ou une maladie syndromique, nécessitant un examen exhaustif.
Le motif de consultation n’est pas toujours celui d’une alopécie constituée, il peut s’agir d’une chute de cheveux rapide, pas toujours évidente au premier abord pour le soignant mais très anxiogène pour les familles, orientant vers un effluvium télogène d’évolution spontanément favorable.

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Chute de cheveux et alopécie sont des motifs fréquents de consultation. Les alopécies de l’enfant partagent majoritairement les mêmes causes que celles de l’adulte : la pelade, la teigne et les alopécies mécaniques auto-provoquées, comme la trichotillomanie, liée à un tic d’arrachement du cheveu ou les alopécies de traction. Chez le nouveau-né, il y a parfois un hamartome sous-jacent ou une aplasie cutanée congénitale, devant faire éliminer une dysraphisme occulte en cas de “collerette” de cheveux. Enfin, les atrichies ou hypotrichoses diffuses congénitales peuvent s’associer à une dysplasie pilaire parfois syndromique nécessitant un examen complet. Le motif de consultation n’est pas toujours celui d’une alopécie constituée, mais parfois d’une chute récente et rapide orientant vers un effluvium télogène diffus d’évolution spontanément favorable pour lequel il faudra rassurer la famille.