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Les troubles de la défécation sont fréquents chez les enfants. Pour porter un diagnostic adéquat, il est essentiel d’obtenir des données concernant le transit d’enfants sans pathologie. Les critères de ROME IV définissent une constipation fonctionnelle à partir de 2 des critères suivants parmi l’émission de selles inférieure à 3 fois par semaine et/ou de selles dures ou entraînant une douleur et/ou de selles volumineuses. Cette définition a été en partie établie avec des données adultes et s’applique à l’enfant de plus de 4 ans. Il n’est pas évident que ces critères s’appliquent parfaitement aux plus jeunes enfants.

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La coqueluche, malgré la vaccination obligatoire, reste une maladie fréquente et à haut risque de morbidité et mortalité chez le nourrisson. Depuis une dizaine d’années, plusieurs pays ont proposé des programmes de vaccination contre la coqueluche pendant la grossesse. Des études antérieures ont démontré que la vaccination maternelle était efficace chez l’enfant de moins de 2 mois dans 43 à 93 % des cas. Cependant, ces études n’ont pas bien pris en compte le moment idéal d’administration du vaccin pendant la grossesse et l’impact de cette vaccination sur l’immunisation post-vaccinale des enfants.

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Les enfants atteints de drépanocytose ont un risque augmenté d’avoir une infection bactérienne invasive pour des raisons multifactorielles (hypersplénisme, altération des fonctions leucocytaires, activation du complément, déficits micronutritionnels). Le dépistage néonatal, la prophylaxie universelle par pénicilline et la vaccination contre le Streptococcus pneumoniae et l’Haemophilus influenzae type b 12 ont permis une diminution considérable du nombre d’infections bactériennes invasives dans cette population. Seule une étude épidémiologique a été réalisée depuis l’utilisation du vaccin conjugué 13-valent contre S. pneumoniae (VPC13V) aux États-Unis.

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Les effets secondaires associés aux traitements pour les troubles de l’attention/hyperactivité (TDAH) sont des facteurs importants influençant le clinicien et les parents dans la prescription. L’efficacité et la sécurité d’emploi de ces traitements ont été analysés dans des essais randomisés chez l’enfant d’âge scolaire et chez l’adolescent. Chez le jeune enfant, actuellement, les recommandations pratiques de prise en charge sont un traitement comportemental en première ligne. Cependant, la majorité des enfants de cette tranche d’âge reçoivent un traitement médicamenteux soit par méthylphénidate, soit par agonistes α2-adrénergiques à libération immédiate (A2A), comme la clonidine et la guanfacine. Les effets secondaires, notamment de ce dernier traitement, sont peu connus à cet âge.

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Les entérocolites ulcéronécrosantes (ECUN) néonatales ont une physiopathologie qui reste mal comprise. Plusieurs facteurs seraient en cause : la prématurité, l’alimentation entérale avec une formule infantile, une réponse immunitaire altérée ou encore une dysbiose intestinale. Les infections pourraient avoir une contribution dans cette pathologie. Le microbiome intestinal a été très étudié par rapport au virome, dont le rôle pourrait être non négligeable. Certaines études, de type cas clinique ou petites séries de patients, ont rapporté une association entre infections virales (rotavirus, norovirus, CMV, virus coxsackie, HIV, astrovirus, parecho virus) et ECUN. Les résultats de quelques travaux observationnels sont discordants.

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L’allergie à la cacahuète affecte environ 2 % des enfants dans les pays industrialisés et sa prévalence a augmenté ces 20 dernières années. Elle persiste souvent à l’âge adulte et les réactions anaphylactiques sont fréquentes, rendant la qualité de vie des patients altérée. Il existe des traitements d’immunothérapie orale chez l’enfant de plus de 4 ans mais avant cet âge, ils sont potentiellement associés à des réactions anaphylactiques et des troubles digestifs. À l’inverse, les traitements d’immunothérapie épicutanée (ITE), efficaces chez les enfants de 4 à 11 ans avec une allergie à la cacahuète, en utilisant des doses d’allergènes plus faibles, pourraient être une alternative intéressante chez le nourrisson.

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La scoliose est la déformation rachidienne la plus fréquente chez l’enfant et l’adolescent, elle est dite idiopathique dans 80 % des cas. Ces dernières surviennent à l’adolescence, elles concerneraient 2-3 % des jeunes entre 10 et 18 ans avec un ratio fille/garçon de 10:1 pour les angulations supérieures à 30°. L’étiologie est multifactorielle, comprenant des facteurs génétiques, environnementaux, biomécaniques. Le système endocrine pourrait jouer un rôle, les scolioses survenant à l’adolescence lors des modifications rapides du milieu hormonal. Ainsi, l’hormone de croissance serait impliquée dans le développement ou la progression d’une scoliose. Des études ont montré des pics de sécrétion de GH plus importants chez des adolescentes avec une scoliose progressant au moment de la puberté par rapport à un groupe d’adolescentes sans scoliose.

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Les rhinosinusites chroniques touchent 10 % de la population mondiale. Malgré les multiples études sur leurs étiologies et les hypothèses physiopathologiques impliquant une modification du microbiome nasosinusal, il y a peu d’impact sur leur prise en charge qui reste dominée par des traitements anti-inflammatoires. Les corticoïdes par voie nasale représentent la première ligne du traitement, il y a cependant un manque d’évidence de leur efficacité dans la population pédiatrique.

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L’encéphalopathie néonatale due à une asphyxie périnatale est associée à des taux de décès et de handicaps importants. L’IRM cérébrale précoce avant une semaine de vie est réalisée pour évaluer les lésions cérébrales et essayer de définir un pronostic. Quand des lésions sont observées, l’IRM est refaite vers 3 mois pour voir les dommages résiduels, elle est aussi importante pour évaluer les effets de l’hypothermie thérapeutique.