La séance inaugurale du Congrès de Marseille de la Société Française de Pédiatrie proposait très opportunément une synthèse des perspectives ouvertes par les Assises de la pédiatrie et de la santé de l’enfant : “un futur pour la pédiatrie” et la remise de prix aux jeunes générations pour leurs travaux de recherches : “la pédiatrie du futur.”

Nouvelles attentes pour le futur de la pédiatrie que celles permises par les projets d’organisation de soins de santé coordonnés, ayant pour objectifs :
– un parcours de santé de qualité et sans rupture, respectueux d’une prise en charge globale de l’enfant et engagé à répondre à ses besoins spécifiques actuellement les plus dépourvus, parmi lesquels ceux de prévention et de santé mentale ;
– une exigence de formations renforcées des professionnels, susceptibles de faire évoluer les métiers de la santé de l’enfant ;
– une performance accrue des connaissances et des soins de santé par la recherche et l’implication favorisée de pratiques innovantes.

Réalités pour la pédiatrie du futur que celles exposées, notamment par les jeunes générations dans les contenus des très nombreuses sessions du congrès ayant eu, en particulier, pour thèmes, des travaux de recherches en pathologies infectieuses et systémiques. Il en fut ainsi également au cours d’une séance plénière, du contenu des fascinants apports de la robotique au cours des interventions chirurgicales complexes de l’enfant, d’une présentation des acquis révolutionnaires des traitements de la mucoviscidose (une “métamorphose” qui ne saurait être, selon l’étymologie du terme, “éphémère”), d’un regard démographique argumenté pour une pédiatrie de demain qui commence aujourd’hui.

Un congrès pour la pédiatrie d’un futur en marche…

Encore faut-il que la dynamique de celle-ci ne soit pas entravée par le futur d’une pédiatrie que les conditions d’exercice hospitalier et libéral vulnérabiliseraient davantage encore, par la perte d’attractivité liée aux fragilités accrues des pratiques. Toutes les actions de prévention et de stratégies de promotion de la santé chez l’enfant en seraient également victimes.

Encore faut-il que les objectifs correctifs réflexions-propositions-actions concrètes soient effectivement opérationnels, coordonnés et partagés, pour que les impulsions attendues ne se révèlent impuissances.

“Encore faut-il, comme l’écrivait Robert Debré,* que chacun discerne bien clairement les causes du malaise présent, les évalue impartialement, puis, rassemblant son énergie, parte d’un pas décidé vers l’avenir”.

* Robert Debré.[...]

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