- Diagnostic non invasif de la maladie cœliaque : on enfonce le clou !
- Vaccination rotavirus : sœur Anne ne vois-tu rien venir ?
- IPP : incitation à la prescription pondérée
- Traitement et prise en charge de l’allergie aux protéines du lait de vache chez l’enfant : de l’ancien ou du moderne ?
- Hépatologie pédiatrique
L’année 2012 en gastro-entérologie pédiatrique a été plus riche, en termes de publications concernant des recommandations et des conduites à tenir diagnostiques ou pour le suivi d’enfants présentant des affections chroniques, que d’articles originaux présentant des découvertes scientifiques majeures ou des techniques médicales révolutionnaires.
Diagnostic non invasif de la maladie cœliaque : on enfonce le clou !
A l’occasion du même numéro de Réalités Pédiatriques à la fin de l’année 2011, nous avions présenté les nouvelles recommandations pour le diagnostic de maladie cœliaque qui finalement étaient parues dans le Journal of Pediatric Gastroenterology and Nutrition en janvier 2012 [1]. Le groupe de travail de la Société européenne de gastro-entérologie pédiatrique (ESPGHAN), dans ce très long article, précisait que pour le diagnostic, devant des symptômes évoca-teurs de maladie cœliaque, une élévation des anticorps IgA anti-transglutaminases de 10 fois la normale devait conduire à la pratique du dosage des anticorps IgA anti-endomysium et la recherche des gênes DQ2 et DQ8 pour confirmer le diagnostic. Si ces éléments étaient positifs, la pratique d’une biopsie intestinale n’était pas nécessaire [2].
Suite à un article paru dans la même revue, Kurppa K et al. analysent l’utilité de ces nouveaux critères de diagnostic dans les populations à risque. Ils ont utilisé un nouveau test appliquant l’anticorps anti-transglutaminase sur les globules rouges humains, montrant qu’il y a une très bonne relation avec le dosage des anticorps anti-endomysium et la recherche génétique en biologie moléculaire des haplotypes HLA. Cependant, un certain nombre de sujets ont des taux modérément élevés et ces deux auteurs suggèrent qu’il reste toujours une place pour la biopsie intestinale lorsque les cas sont douteux [3].
Dans le même mensuel de cette revue,[...]
Connectez-vous pour consulter l'article dans son intégralité.
Vous êtes abonné(e)
IDENTIFIEZ-VOUS
Pas encore abonné(e)
INSCRIVEZ-VOUS
Inscrivez-vous gratuitement et profitez de tous les sites du groupe Performances Médicales
S'inscrire