Hypnose, relaxation et pathologies fonctionnelles : quelles sont les bonnes indications ?

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  1. Relaxation
  2. Hypnose
  3. Indications

Relaxation

Quelle que soit la technique de relaxation, elle doit être pratiquée par un professionnel ayant une formation validée. Ces techniques sont fondées sur la relation de confiance entre l’enfant et le thérapeute. Elles peuvent être proposées en première intention, avant les traitements médicamenteux [1-3].

Il existe plusieurs méthodes de relaxation mais certains principes restent communs, l’enfant va être amené à ressentir chacune des parties de son corps et à détendre peu à peu chacun de ses muscles [1]. On utilise la respiration pour accompagner cette détente. On peut citer pour exemple : le training autogène de Schultz, la méthode de Jacobson et la méthode de Bergès.

Différents professionnels peuvent être formés en relaxation, notamment les psychomotriciens, les psychologues, les kinésithérapeutes… Il convient de s’assurer de la formation initiale du thérapeute, de sa formation en relaxation mais aussi de sa capacité à prendre en charge les enfants.

Un des avantages de la relaxation est que l’enfant peut y être accessible dès son plus jeune âge. Les séances peuvent se dérouler individuellement ou en groupe.

La relaxation a prouvé son efficacité dans de nombreux domaines (stress, anxiété, douleur chronique), dont les pathologies fonctionnelles telles que les céphalées et les douleurs abdominales fonctionnelles [2, 3].

Hypnose

En ce qui concerne l’hypnose, elle est de plus en plus utilisée dans la prise en charge des pathologies fonctionnelles, y compris chez l’enfant (céphalées, énurésie, douleurs abdominales fonctionnelles…). C’est un état naturel qui se produit parfois spontanément sans que l’enfant ne l’identifie comme tel : lors de la lecture d’un livre, d’un jeu. Il est alors physiquement présent alors qu’il est mentalement en partie ailleurs, guidé par l’hypnothérapeute [4, 5].

C’est un processus dynamique et cela est d’autant plus vrai chez l’enfant qui est plus facilement inductible, mais dont la transe est plus instable.

Le thérapeute s’informera du monde sensoriel privilégié de l’enfant (visuel, auditif, kinesthésique, olfactif ou gustatif : VAKOG). Les parents sont bien évidemment une source d’informations précieuse, d’autant plus que l’enfant est jeune. L’enfant peut être accessible à l’hypnose formelle dès l’âge de 6 ans. Il existe cependant certains prérequis pour utiliser l’hypnose chez l’enfant, dont une bonne relation thérapeutique et l’adaptation des techniques à son âge.

Une séance d’hypnose formelle se[...]

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À propos de l’auteur

Consultation douleur chronique pédiatrique, CHU de BORDEAUX.