Compte rendu 22es JIRP

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Le refus scolaire anxieux (RSA), anciennement appelé “phobie scolaire”, est un sujet d’actualité. Depuis le début de la crise sanitaire, les demandes de scolarisation à la maison ne cessent d’augmenter et posent un vrai problème, aussi bien à l’Éducation nationale qu’aux familles et aux médecins. Déjà constaté avant la pandémie, ce mouvement d’évitement scolaire est lié à un ensemble de facteurs qu’il importe de bien comprendre pour mieux les prendre en charge.

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Les troubles fonctionnels sont une problématique fréquente en pédiatrie, et nécessitent une vision interdisciplinaire large et la prise en compte des besoins d’un enfant en termes de développement, pour s’assurer de sa bonne santé mentale. Les conditions et composantes d’une bonne santé mentale chez l’enfant sont d’abord un équipement personnel non altéré, à savoir l’absence de lésion néonatale par exemple, mais également de recevoir une réponse à ses besoins fondamentaux.

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Le sommeil chez l’enfant est une fonction essentielle qui contribue au développement harmonieux, tant au plan psychique que physiologique.
À la naissance, le nouveau-né dort entre 16 et 17 h par 24 h, son sommeil est composé de deux stades : le sommeil agité et le sommeil calme, correspondant au sommeil paradoxal et au sommeil lent de l’adulte. Le nouveau-né s’endort en sommeil agité jusqu’à 8 mois de vie. Les cycles de sommeil sont plus courts que ceux de l’adulte (90-120 min) et durent entre 55 et 60 min. Ces cycles sont composés à 50-60 % par du sommeil agité et à 30-40 % par du sommeil calme.

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La vaccination des prématurés et notamment des grands et des extrêmes prématurés peut être la source de craintes et de questionnements, pouvant aboutir à un retard vaccinal dommageable. Il a en effet été montré que le retard vaccinal était d’autant plus important que le nouveau-né était prématuré, de petit poids de naissance et avec des comorbidités. Les plus fragiles apparaissent donc les moins bien protégés. Pourtant, une étude récente menée en Allemagne sur 8 401 prématurés de moins de 29 semaines d’aménorrhée (SA) a montré que les nouveau-nés vaccinés dans les temps avaient significativement moins d’infections respiratoires basses de type bronchite déclarées par leur parent à 5 ans, indépendamment d’autres facteurs comme l’âge gestationnel, la bronchodysplasie ou l’exposition au tabac [1].

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On ne peut commencer cet article sans rappeler que la durée idéale pour les traitements inutiles ou inefficaces doit être de zéro jour. L’essentiel consiste à ne pas prescrire d’antibiotiques dans les situations qui ne les justifient pas (bronchite, bronchiolite, angine non streptococcique, otite congestive…) et de prescrire les traitements recommandés lorsqu’ils sont utiles, ces recommandations prenant en compte non seulement l’efficacité mais aussi le rapport bénéfice/risque, incluant le risque de résistance.

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La pandémie de COVID-19 causée par le SARS-CoV-2 a bouleversé nos vies, nos comportements, notre santé physique et mentale, nos activités sociales et professionnelles, ainsi que nos pratiques médicales. Elle a aussi stimulé la recherche médicale comme jamais dans le passé et le développement de vaccins très efficaces qui ont été produits à une vitesse sans précédent grâce à l’utilisation de nouvelles technologies. L’efficacité de ces vaccins a été érodée pour les formes les moins sévères de la maladie et la transmissibilité a été modifiée par l’émergence de nouveaux variants plus contagieux. Sans programme de vaccination extensif et maintenu, cette situation sanitaire risque de durer des années. Nous sommes toujours dans une course pour enrayer la diffusion des variants, course que nous ne pourrons gagner que grâce à une vaccination intensive.

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Les tests rapides d’orientation diagnostique (TROD) sont des examens complémentaires réalisés à proximité directe du patient (point-of-care test), au cabinet médical ou aux urgences, sans recours à un laboratoire et dont le résultat est connu dans le temps de la consultation. Le terme d’examen complémentaire rappelle l’importance des données cliniques dans l’indication des TROD comme dans l’interprétation de leurs résultats. La démarche probabiliste est la règle dans nombre de situations d’urgence et la décision médicale dépend rarement du seul résultat d’un TROD, mais d’une expertise intégrant aussi la prévalence de l’affection et les données cliniques. L’objectif est de réduire l’incertitude diagnostique dans le temps de la consultation jusqu’à un niveau de “risque acceptable” de la décision (fig. 1).