L’enfant allergique à la rentrée : les questions à résoudre

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La rentrée scolaire est l’occasion de prendre des bonnes résolutions pour optimiser la vie de l’enfant allergique. La réussite passe par le règlement des problèmes allergiques survenus pendant les grandes vacances et par le contrôle des affections allergiques chroniques que peut présenter l’enfant. Pour mesurer l’importance du problème il faut se souvenir que, dans une classe de 30 élèves, un maître d’école doit s’attendre à avoir 3 à 5 enfants atteints d’asthme (à des degrés de sévérité divers) et presque une dizaine d’allergiques (en ne tenant compte que des affections les plus fréquentes : rhinite, allergies alimentaires, allergies médicamenteuses). La rentrée est l’occasion d’évaluer la prise en charge d’affections dont le traitement de fond est souvent l’objet d’un arrêt intempestif.

Survenue ou aggravation de maladies allergiques

1. Allergie aux venins d’hyménoptères

La fréquence de l’allergie aux piqûres d’hyménoptères (abeilles, guêpes) se situe autour de 1 à 2 % dans la population générale, tous stades de gravité confondus. Si l’on ne considère que les réactions systémiques, la prévalence est de 0,3 à 7,5 % dans la population générale et de 0,34 à 0,80 % chez les enfants. La fréquence des réactions locorégionales est de 2,4 à 26,4 % dans la population générale et de 19 % chez les enfants. En cas de piqûre avec réaction autre que locale (banale)2 pendant l’été, il faut impérativement consulter un allergologue dans les 3 à 4 semaines qui suivent pour : affirmer l’allergie, la classer en fonction de critères de gravité précis (tableau I) et poser l’indication éventuelle d’une immunothérapie spécifique.

Le diagnostic[...]

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À propos de l’auteur

Allergologue-pneumologue-pédiatre.