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On ne meurt pas, si… ?

L’enfant qui observait un oiseau blessé avait dit à sa mère : “Pourquoi il va mourir ?”

Celle-ci lui avait répondu : “Parce qu’il doit être vieux, et que tout le monde meurt…”
Il s’était alors inquiété : “Mais nous, on ne meurt pas, si… ?”*

Peut-on demeurer fidèles à nos engagements à rassurer les enfants (ne t’inquiète pas…) sans risquer d’apporter de l’ambiguïté dans les réponses à ces “interrogations qui les font grandir” ?

Dossier : Neurologie
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L’AVC de l’enfant est mal reconnu à la phase aiguë. La survenue soudaine d’un déficit neuro-logique focal, parfois transitoire et fluctuant, est pourtant caractéristique.
L’imagerie précise le type d’accident (hémorragie cérébrale, infarctus artériel ou thrombose veineuse) et oriente le diagnostic étiologique, qui sera rapidement étayé par quelques inves-tigations simples : bilan cardiaque, biologie sanguine ou du LCR. Certaines mesures théra-peutiques immédiates sont adaptées à tous les AVC : surveillance continue, maintien de l’homéostasie, traitement de la cause, prévention des complications et rééducation précoce. L’indication des antithrombotiques dépend du mécanisme de l’accident.
Une attitude intégrative au sein d’unités neurovasculaires dédiées a permis de diminuer la morbi-mortalité post-AVC chez l’adulte. Un diagnostic urgent et des soins adaptés doivent permettre d’atteindre le même objectif chez l’enfant.

Dossier : Neurologie
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La période de l’adolescence est marquée par la croissance staturale et la puberté, intimement liées aux étapes du développement neuropsychique. La prise en charge à cette période déli-cate a des implications importantes, aussi bien sur le plan de la santé physique de l’adolescent que pour la construction de sa personnalité future.
Les développements physique, cognitif et psychologique, bien qu’ils présentent une variabili-té individuelle dans leur expression et leur temporalité, peuvent être déclinés en trois grandes étapes communes.
La première correspond au début de l’adolescence ; elle est marquée par la métamorphose physique des premiers signes pubertaires, par le développement des capacités d’abstraction, de raisonnement hypothético-déductif sur le plan cognitif et, sur le plan psychologique, par le début du processus de séparation/individuation.
La seconde correspond à la mi-adolescence avec la mise en place des dernières étapes pu-bertaires et la poursuite de la croissance, l’apparition de la capacité à manipuler des con-cepts théoriques et de l’intérêt pour les questions fondamentales (sens de la vie…) et, sur le plan psychologique, par le tiraillement entre des mouvements contradictoires et des compor-tements d’expérimentation et de prise de risque.
La fin de l’adolescence est marquée par la fin de la croissance staturale, par la capacité à mener un raisonnement jusqu’à son terme, par l’intérêt pour le raisonnement intellectuel et sociétal et par la stabilisation identitaire et des capacités relationnelles.

Dossier : Neurologie
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Les étapes du développement de l’enfant nécessitent une analyse intégrative. Le but de cet article est de donner des éléments de réflexion au pédiatre dans sa démarche hypothético-déductive de compréhension d’un décalage développemental, d’une dysharmonie qui s’installe ou d’une déficience et de sa signification. Pour interpréter les étapes du dévelop-pement d’un enfant et ses variations, il y a nécessité de connaître certes les étapes clas-siques des acquisitions mais surtout d’avoir une vision à la fois chronologique et transversale des composantes du développement. Cette analyse neuropédiatrique doit être intégrative. Les principaux concepts nécessaires à la compréhension du développement de ces diffé-rentes fonctions seront décrits.

Patrimoine
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Sartorius est l’un des principaux fournisseurs d’équipements et de services de pointe destinés à l’industrie biopharmaceutique. Il propose des solutions pour fermenter, filtrer, traiter et stocker des fluides ainsi que des technologies de laboratoire.

Patrimoine
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Vous êtes un certain nombre à nous poser la question de ce qui est déductible ou non, en matière de travaux. Que ce soit dans le cadre de vos investissements ou dans le cadre de vos SCI. Alors, voyons comment cela fonctionne et comment vous en servir pour réduire vos impôts !

Revues générales
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Face à l’augmentation des demandes de chirurgie bariatrique chez les adolescents obèses, est née une initiative de groupes de parole ayant pour objectif l’évaluation du niveau d’élaboration des adolescents autour de l’acte opératoire, en favori-sant leur expression avant l’intervention. Pour réaliser ce travail, il nous a semblé utile de confronter ces adolescents à la réalité d’un adolescent déjà opéré.
Cet article développe les échanges de ces adolescents, lors de deux séances, à 6 mois d’intervalle. La première séance a permis d’aborder des thématiques telles la confiance à accorder aux autres, la douleur, l’image du corps, la difficulté de l’attente ainsi que les questions posées par les traitements post-chirurgicaux. La seconde séance a mis en évidence un blo-cage de la pensée, du fait de l’imminence de l’intervention : l’acte semble sidérer la pensée et désolidariser le groupe.
Nous avons pu ainsi constater que l’appropriation d’informations médicales et diététiques est un préalable indispensable à tout travail d’élaboration. Malgré une diversité des situations présentées, l’angoisse sous-jacente révèle une peur de mort indicible qui sidère et qui doit donc tenter d’être contenue. De plus, même si elle peut aussi comporter certaines limites, la confrontation à un pair ayant vécu une chirurgie bariatrique est riche d’expérience, puisqu’elle amène les adolescents à penser la relativité de l’intervention et à élaborer autour d’un “acte concret”.