Parce qu’on se culpabilise… de ne pas se culpabiliser

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Avant, ce n’était peut-être pas parfait… mais tout est à l’imparfait maintenant.

Avant, je croyais qu’aimer l’humain suffisait pour bien agir.

Avant, j’espérais que nous pourrions faire mieux, encore et encore.

Avant, je disais à un patient je reviens et je revenais vraiment. Et je me souvenais du prénom de chacun.

Aujourd’hui, je m’évertue à éviter le pire à défaut de pouvoir le meilleur.

Aujourd’hui, j’ai appris à souhaiter ne pas être jugée maltraitante, parce que je n’ai plus le temps de prendre soin.

Aujourd’hui, je n’y crois plus.*

À ce témoignage, on pourrait ajouter, sans vouloir trop y croire. Parce qu’aujourd’hui :

On[...]

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À propos de l’auteur

Service de Pédiatrie Générale, Hôpital Robert Debré, PARIS.