Endocrinologie

Revues générales
0

Les maladies environnementales sont en augmentation de façon globale et les sources de contamination sont multiples. Les perturbateurs endocriniens environnementaux font partie des causes de l’apparition des maladies chroniques mais ils ne sont pas les seuls facteurs impliqués. On parle d’exposome pour qualifier l’ensemble des facteurs environnementaux avec lesquels nous inter­agissons tout au long de notre vie.
Les interactions avec l’environnement auront un impact particulièrement important lors des périodes de vulnérabilité que sont la grossesse, l’enfance et la puberté. L’accompagnement des patients par des mesures de santé environnementale (MSE) pourrait permettre de débuter une sensibilisation à long terme des familles à la santé environnementale mais également de modifier l’évolution naturelle de certaines maladies chroniques.

Revues générales
0

La vitamine D joue un rôle majeur dans la croissance et la qualité osseuse, mais a également des effets bénéfiques systémiques. Les recommandations de la Société Française de Pédiatrie publiées en 2012 proposent une supplémentation des enfants de 0 à 18 ans. Cependant, certains éléments permettent de penser qu’en 2020, ces recommandations pourraient être améliorées.
L’objectif de cette mise au point est de présenter les arguments en faveur d’une évolution des recommandations, en gardant bien évidemment en tête que la supplémentation en vitamine D a pour objectif de limiter les rachitismes carentiels et d’optimiser le pic de masse osseuse, qui sont deux objectifs prioritaires en termes de santé publique. Même si les recommandations vont probablement être amenées à évoluer prochainement, il n’empêche qu’elles restent pour l’instant valables…

Revues générales
0

Les perturbateurs endocriniens sont des composés naturels ou de synthèse présents dans l’environnement quotidien, capables d’interférer avec les systèmes de régulation hormonale et d’induire des effets délétères sur la santé des individus. Les anomalies du développement et de la reproduction ainsi que les cancers hormonodépendants sont les pathologies les plus connues. De nouvelles données suggèrent un rôle également dans l’apparition de troubles métaboliques, pathologies thyroïdiennes, maladies neuropsychiatriques ou neurodégénératives.
Un des challenges actuels consiste à limiter leur utilisation, en particulier dans des périodes critiques du développement (grossesse, enfants en bas âge), et à pouvoir fournir à nos patients des messages clairs et simples qu’ils peuvent mettre en pratique dans leur quotidien pour limiter les effets délétères possibles sur la santé humaine.