Auteur Vanderzwalm-Gouvernaire A.

UFR d’Odontologie Université Paris Cité, hôpital Robert Debré, PARIS.

Revues générales
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Avant tout traitement, l’orthodontiste évalue la malocclusion de son patient qui peut être due à des malpositions dentaires et/ou des dysmorphoses crâniofaciales. Cette évaluation se fait à l’aide de deux classifications : la classification dentaire d’Angle qui décrit les rapports dentaires dans le sens sagittal et la classification squelettique de Ballard qui décrit le rapport des bases osseuses, maxillaire et mandibule, également dans le sens sagittal.

Dossier : Soins chirurgicaux pour le pédiatre
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Souvent négligée par les parents mal informés, la traumatologie de la dent temporaire peut avoir des conséquences irrémédiables sur le germe de la dent permanente sous-jacente. Aussi la consultation post-traumatique a toute son importance. Elle se fait le jour même de l’accident quand le tableau clinique est particulièrement sévère et nécessite une prise en charge immédiate par le chirurgien-dentiste. Elle peut être différée de quelques jours et va permettre, en plus de la réalisation de l’examen clinique et radiologique, d’informer les parents et de leur expliquer l’importance du suivi à effectuer chez le chirurgien-dentiste. Ce suivi est particulièrement crucial dans le dépistage des complications post-traumatiques, qu’elles soient d’ordre infectieux ou physique.

Compte rendu 21es JIRP
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Le développement visuel de l’enfant s’effectue progressivement après la naissance. Celui-ci suit des étapes qui peuvent varier selon les enfants mais dans des limites “dites normales”. Les nourrissons naissent avec un système visuel immature qui se développe rapidement au cours de la première année de la vie, se poursuit jusqu’à l’âge de 10 ans et même au-delà avec la maturation des saccades oculaires. Selon les études de l’Inserm et de l’AsnaV, environ 20 % des enfants de moins de 6 ans présentent une anomalie visuelle. Les anomalies de réfraction sont très nettement les plus fréquentes. À la naissance, le nouveau-­né présente une vision évaluable à environ 1/20e. Le risque visuel est majeur chez l’enfant prématuré et nécessite des contrôles plus rapprochés. Le dépistage visuel est donc essentiel pour mettre en évidence les éventuelles anomalies de réfraction que sont l’hypermétropie, l’astigmatisme et la myopie.