Auteur Lemale J.

Service de Gastro-Entérologie et Nutrition Pédiatriques, Hôpital Armand Trousseau, PARIS.

Question flash Comment prendre en charge les troubles digestifs des enfants avec un TSA ?
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Les troubles digestifs sont fréquents chez les enfants et adolescents présentant un TSA avec une prévalence allant jusqu’à 86 % dans certaines études. Des modifications de la perméabilité intestinale, de la motricité digestive, une augmentation des cytokines pro-inflammatoires au niveau digestif entraîneraient une dysbiose responsable des symptômes.

Question flash Comment prévenir les carences nutritionnelles des enfants avec un TSA ?
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Jusqu’à 80 % des enfants avec un trouble du spectre autistique (TSA) présentent des difficultés alimentaires, principalement en rapport avec une sélectivité excessive, des troubles de la sensibilité accrus ou encore une rigidité particulière. Par ailleurs, une altération des fonctions exécutrices, une atteinte somatique, une douleur associée ou la mise en place d’un régime alimentaire spécifique dans le but d’améliorer le comportement des enfants peuvent aggraver ces troubles alimentaires.

Ces difficultés peuvent survenir dès la première année de vie, notamment lors de l’introduction des morceaux.

Analyse bibliographique
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Analyses bibliographiques :

« Les poussées dentaires perturbent-elles le sommeil des nourrissons ? » d’après Kahn M, lucchini M, Oster E et al. Does teething disrupt infant sleep? A longitudinal Auto-Videosomnography Study? J pediatr, 2025;279:114461.
« Persistance de symptômes à long terme chez les patients ayant eu une amygdalectomie pour un syndrome PFAPA » d’après Moberg T, Rydenman K, Berg S et al. Long-term symptoms in perio­dic fever, aphtous stomatitis, pharyngitis and cervical adenitis syndrome after tonsillectomy. J Pediatr, 2025;278:114424.

Analyse bibliographique Évolution des hospitalisations des enfants et adolescents dans un service de pédiatrie
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Les enfants et adolescents avec des troubles psychiatriques se présentent dans les services d’urgence pédiatrique en cas d’événement aigu. Les structures d’hospitalisation en aval sont des services de pédiatrie prenant normalement en charge des pathologies organiques. L’accueil des patients avec un trouble psychiatrique est donc compliqué car le nombre de places d’hospitalisations est limité dans ces services dont les locaux sont inadaptés pour ces enfants. D’autre part, les psychiatres ne sont pas toujours rapidement disponibles et le personnel, en effectif limité, est peu formé à la prise en charge des pathologies psychiatriques. Ainsi, la prise en charge de ces patients n’est pas optimale alors que leur nombre augmente.
Le but de ce travail était de décrire l’évolution des admissions pour un trouble psychiatrique d’enfants et d’adolescents sur une période de 10 ans en Angleterre et d’identifier des facteurs associés à des admissions répétées et à la longueur des séjours.

Revues générales Les carences vitaminiques chez l’enfant : mythes et réalités
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Les vitamines sont associées au bien-être. La prise de compléments alimentaires vitaminiques souvent vendus pour améliorer la fatigue ou encore pour prévenir des infections est donc une pratique courante en pédiatrie. Cependant, ces compléments (hors vitamine D, non traitée dans cet article) n’ont pas d’impact sur les apports usuels quotidiens et il n’existe, à ce jour, aucune preuve de leurs effets bénéfiques. Un apport trop élevé en vitamines n’améliore pas les performances d’un organisme qui fonctionne déjà normalement. Chez l’enfant et l’adolescent sans pathologie sous-jacente, une alimentation diversifiée permet largement de couvrir les besoins de l’organisme en vitamines. Les carences vitaminiques sont donc exceptionnelles. Il faut cependant connaître les situations pathologiques où la recherche d’un déficit vitaminique doit être faite et les situations où une supplémentation est nécessaire.

Analyse bibliographique Un enfant en surpoids porte une balance
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La prise en charge de l’obésité du jeune enfant est essentiellement diététique avec la préconisation d’une activité physique adaptée, mais suivre un régime alimentaire restrictif dans la durée est difficile. Ces dernières années, les analogues du GLP1 comme le liraglutide et le sémaglutide se sont développés et peuvent être utilisés chez les patients obèses de plus de 12 ans, en association avec la poursuite des règles hygiéno-­diététiques. Ces médicaments ont une action centrale, et augmentent les signaux de satiété, tout en réduisant l’appétit et la prise alimentaire. Une augmentation des taux d’insuline post-prandiaux, une diminution de la sécrétion de glucagon et un retard à la vidange gastrique sont également observés.

Analyse bibliographique
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L’introduction des vaccins oraux contre le rotavirus de 2e génération en 2006 a permis une diminution drastique de la morbidité et mortalité des nourrissons dans le monde. Les études de suivi ont mis en évidence un petit surrisque d’invagination intestinale aiguë dans certaines populations et parfois une excrétion de la souche vaccinale vivante atténuée dans les semaines suivant la vaccination. Ainsi, du fait du faible risque de transmission de la souche vaccinale à des enfants non vaccinés, les services de néonatologie américains ont préconisé la vaccination à la sortie d’hospitalisation. Des enfants potentiellement à risque de gastroentérite sévère de plus de 14 semaines et 6 jours, âge maximum requis pour initier la vaccination, n’ont donc pas été vaccinés. Bien que quelques cas cliniques rapportent une transmission de la souche vaccinale à des nouveau-nés, le plus souvent immuno­déprimés, les rares études réalisées n’ont pas retrouvé de surrisque mais les effectifs dans ces travaux étaient faibles.

Analyse bibliographique
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La prématurité entraîne un risque de lésions cérébrales avec un retard de maturation et de développement du cerveau. Plusieurs facteurs de risque comme le faible âge gestationnel, une infection postnatale, une maladie pulmonaire chronique ou un statut socio-économique précaire sont associés à un plus mauvais pronostic. Plusieurs études ont retrouvé que les garçons avaient plus de risques de morbidité et de retard du développement comparés aux filles, notamment dans les 2 années suivant la naissance. Une étude a montré une augmentation du volume de la substance blanche et une diminution du volume cortical chez les garçons par rapport aux filles. L’évaluation de cette différence entre filles et garçons est souvent limitée à la période de la petite enfance.

Analyse bibliographique
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L’achondroplasie est une maladie génétique responsable d’un nanisme due à des variants pathogènes du gène codant pour le récepteur 3 du facteur de croissance fibroblastique (FGFR3). Ceci altère le processus d’ossification endochondrale du squelette par inhibition de la prolifération des chondrocytes. Actuellement, seul un traitement par vosoritide, administré quotidiennement en sous-cutanée, a été approuvé.

L’infigratinib est un inhibiteur oral du FGFR-3. Il agit directement en inhibant la phosphorylation du récepteur FGFR permettant ainsi, dans les modèles animaux, une amélioration de la croissance appendiculaire et axiale du squelette.

Le but de cet essai de phase II était d’identifier les doses efficaces et sans risque du traitement oral par infigratinib chez des enfants atteints d’achondroplasie.

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