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Les arthralgies chez l’enfant sont un symptôme pouvant se retrouver dans de nombreuses pathologies. Un interrogatoire minutieux permet d’orienter le diagnostic, avec notamment la recherche de signes cliniques généraux associés (fièvre, asthénie, perte de poids) ou encore l’horaire inflammatoire ou mécanique des arthralgies. L’examen clinique analyse la mobilité. Il recherche une douleur à la palpation, une déformation ou la présence d’un gonflement articulaire pouvant faire évoquer un épanchement intra-articulaire. Les examens d’imagerie ou biologiques sont à réaliser en fonction des éléments recueillis. Les diagnostics urgents à éliminer en priorité sont l’infection et les néoplasies.

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Les auto-anticorps sont des marqueurs biologiques utiles au diagnostic et/ou au pronostic de maladies auto-immunes en pédiatrie. Présents dans d’autres contextes ou même chez des sujets sains, ils ne doivent être recherchés qu’en cas de suspicion clinique d’atteinte auto-immune.
Devant un tableau de maladie systémique, le contexte clinique fera rechercher les anticorps anti-nucléaires, les facteurs rhumatoïdes, les anticorps anti-cytoplasme des polynucléaires neutrophiles, les anticorps spécifiques des myosites ou les anticorps anti-phospholipides. Dans le cadre d’une maladie auto-immune spécifique d’organe, des auto-anticorps spécifiques peuvent également être recherchés.

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La sclérose en plaques (SEP) est une maladie démyélinisante rare du système nerveux central chez l’enfant, pouvant entraîner des répercussions psychosociales et/ou académiques importantes si elle n’est pas traitée rapidement. De nouveaux critères de la SEP de l’enfant ont été validés récemment et les résultats des nouveaux essais cliniques ont élargi les possibilités thérapeutiques, permettant ainsi un diagnostic et une prise en charge précoce.

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Les leucémies aiguës sont la première cause de cancer chez l’enfant et représentent près de 30 % de la totalité des cancers pédiatriques. Les progrès réalisés au cours des 50 dernières années ont conduit à une amélioration exceptionnelle du pronostic de ces pathologies autrefois incurables. Les protocoles actuels permettent d’atteindre une survie globale de l’ordre de 90 % pour les leucémies aiguës lymphoblastiques.
Ces succès ne doivent pas faire oublier que des progrès doivent encore être obtenus, notamment dans la prise en charge des leucémies aiguës myéloïdes mais également dans les leucémies aiguës des nourrissons. L’enjeu principal demeure cependant la prise en charge des rechutes, cette dernière doit passer par le développement de thérapies innovantes s’appuyant nécessairement sur l’identification de nouvelles cibles révélées par l’essor et le perfectionnement des techniques de
biologie moléculaire.

Compte rendu 21es JIRP
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On regroupe classiquement sous le terme générique de “fausses allergies alimentaires” diverses entités dont les signes cliniques peuvent s’apparenter à ceux de l’allergie mais ne sont pas de nature allergique. L’intolérance à l’histamine en est le principal exemple. Cet article aborde de manière plus large les situations susceptibles de conduire le praticien à “se tromper” face à des symptômes évocateurs ou à des résultats de bilan, faisant retenir à tort le diagnostic d’allergie alimentaire.

L’année pédiatrique 2020
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L’actualité en infectiologie en 2020 a été sans nul doute marquée (voire monopolisée) par la pandémie liée au SARS-CoV-2. En décembre 2019, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) est alertée à propos de cas de pneumonies sévères en Chine dans la ville de Wuhan. Le virus responsable est secondairement identifié comme étant un nouveau coronavirus appelé SARS-CoV-2 (Severe Acute Respiratory Syndrom Coronavirus 2).
La maladie associée à ce virus est nommée la COVID-19 (COronaVIrus Disease 2019) [1]. Le caractère zoonotique de ce virus est suspecté devant les résultats de l’enquête épidémiologique autour des premiers cas, retrouvant une origine de l’épidémie dans un marché de Wuhan où la promiscuité avec les animaux est importante. En juillet, des analyses de 1 200 coronavirus retrouvés dans des chauve-souris en Chine permettent d’identifier un virus très proche (RATG13) avec une homologie de 96 % dans la chauve-souris fer à cheval de la province du Yunnan [2]. Cependant, les 4 % de différence entre les 2 génomes, traduisant plusieurs années d’évolution, font émettre l’hypothèse d’un hôte intermédiaire entre la chauve-souris et l’homme, à l’instar du SARS-CoV transmit de la chauve-souris à l’homme via la civelle ou du MERS-CoV transmit de la chauve-souris à l’homme via le chameau.

quels enseignements tirer...
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Les lecteurs désirant un point actualisé complet peuvent consulter le site du New York Times.
En milieu hospitalier, seuls les médicaments évalués dans des essais multicentriques randomisés contre placebo (pour répondre aux exigences de sécurité du produit comme de son efficacité prouvée selon les règles actuelles de l’evidence-based medicine) sont à prendre en compte, même en période pandémique et dans un contexte d’urgence ressentie par la population et les professionnels de santé. Des essais cliniques “faits dans les règles” nationaux et internationaux permettent de clarifier maintenant l’attitude thérapeutique. Ni la chloroquine, ni l’hydroxychloroquine n’ont répondu à ces exigences. Les corticoïdes utilisés pour les patients les plus graves en réanimation ont réduit la mortalité de l’ordre de 30 %. Aux États-Unis, le remdésivir administré aussi aux formes sévères a montré un bénéfice similaire en termes de durée d’hospitalisation.

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Depuis 2001, la mise en place en France du dépistage systématique du portage vaginal du streptocoque du groupe B (SGB) et de l’antibioprophylaxie per-partum a permis de réduire l’incidence des infections néonatales précoces à SGB. En 2017, une actualisation de la prise en charge de l’infection néonatale bactérienne précoce (INBP) a été publiée. Les principaux éléments à retenir de ces nouvelles recommandations qui concernent les nouveau-nés de plus de 34 semaines d’aménorrhée sont présentés dans cet article.
Ces recommandations introduisent quelques changements importants : les prélèvements bactério­logiques de naissance (liquide gastrique, prélèvements périphériques) ne sont plus recommandés, un nouveau-né asymptomatique à risque d’INBP doit bénéficier d’une surveillance clinique standardisée en maternité et, enfin, l’antibiothérapie probabiliste est réservée aux nouveau-nés symptomatiques après prélèvement d’une hémoculture.

Dossier : Covid-19
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Les enfants sont relativement épargnés et les données disponibles concernant la Covid-19 en pédiatrie sont rassurantes. Cependant, 2 à 4 semaines après le pic épidémique, depuis mi-avril, ont été rapportés des grands tableaux cliniques inflammatoires évoquant des syndromes de Kawasaki atypiques, des myocardites, des formes abdominales.
Contrairement à ce qui est observé en présence de nombreux virus respiratoires comme la grippe ou le VRS, les enfants se sont révélés moins souvent porteurs du SARS-CoV-2 que l’adulte et les données disponibles sur la contagiosité des plus jeunes lèvent de nombreuses inquiétudes. Les
tableaux cliniques observés chez l’enfant sont loin d’être spécifiques et le diagnostic de Covid-19 chez l’enfant repose donc essentiellement sur l’anamnèse (symptômes cliniques compatibles associés à un contage avec un sujet dont le diagnostic est certain), la PCR spécifique du SARS-CoV-2 dans le rhinopharynx et la sérologie au décours.
La Covid-19 est encore mal connue, mais sa sévérité chez l’adulte comme chez l’enfant provient
essentiellement de réponses immunitaires inappropriées et/ou inadéquates.

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L’érythème pigmenté fixe est une toxidermie médicamenteuse mal connue et dont l’épidémiologie est probablement sous-estimée. Elle nécessite un diagnostic précis qui commence lors de la description lésionnelle mais qui nécessite le plus souvent des explorations spécifiques, bien décrites par le groupe FISARD de la Société française de dermatologie en 2018.
Les principaux médicaments en cause en pédiatrie sont les antibiotiques et les AINS. Il convient d’adresser ces patients dans les centres pouvant les explorer afin de pouvoir préciser la molécule en cause et les précautions ultérieures dans les prescriptions médicamenteuses. L’exclusion est le plus souvent la seule prise en charge.

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