- Un enfant diabétique n’est pas plus fragile qu’un autre enfant
- Les recommandations générales
- Le “fardeau” du traitement
- Les situations de déséquilibre hyperglycémique
- Quelques points systématiques à surveiller
- Les actions de prévention
- “Une maladie auto-immune peut en cacher une autre”
- Quand faut-il rechercher les complications micro- et macrovasculaires ?
- Conclusion
Le diabète de type 1 (DT1) est l’une des toutes premières maladies chroniques sévères chez l’enfant et constitue un problème de santé publique grandissant à mesure que l’incidence de la maladie progresse de façon rapide. En France, le taux pour les enfants de moins de 15 ans est actuellement autour de 20 pour 100 000 individus/années [1], en regard d’un taux qui était de l’ordre de 13 une vingtaine d’années auparavant [2].
En même temps, les nouvelles technologies d’insulinothérapie (pompes à insuline, dont certaines à intelligence artificielle, mesure continue du glucose interstitiel par holter) permettent d’observer une amélioration de l’équilibre métabolique avec un niveau d’HbA1c de mieux en mieux contrôlé chez les patients [3-5].
Malgré cet état de santé, que l’on espère de plus en plus comparable à celui de l’enfant non diabétique, l’enfant DT1 doit toutefois faire l’objet d’une double surveillance. La prise en charge et le suivi de la maladie diabétique relèvent de l’équipe de diabétologie et s’effectuent en milieu hospitalier la plupart du temps. À l’inverse, les visites médicales pour le suivi standard de l’enfant sont à la charge des soignants habituels, qu’ils soient infirmiers scolaires, pédiatres traitants, médecins de famille ou autres. Dans une approche avant tout préventive, un certain nombre de points sont à vérifier lors du suivi régulier effectué par tous les professionnels qui accompagnent l’enfant DT1 en dehors des consultations spécialisées.
La reconnaissance des signes cliniques et biologiques, présentés au moment du diagnostic initial du diabète, ne sera pas abordée ici.
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