- Histoire du pneumocoque [4]
- Épidémiologie des infections pneumococciques
- Les vaccins non conjugués
- Les vaccins conjugués
- 1. La conjugaison
- 2. Efficacité contre les infections invasives [5-11]
- 3. Efficacité sur les pneumonies [5, 14]
- 4. Efficacité sur les otites [15, 16]
- 5. Portage du pneumocoque
- 6. Résistance aux antibiotiques
- 7. Effet de groupe ou effet “troupeau”
- Le schéma vaccinal
- 1. Recommandations
- 2. Les schémas vaccinaux complémentaires pour les sujets à risque
- Les contre-indications vaccinales
- Les effets indésirables du vaccin
Le pneumocoque (fig. 1) (cocci à Gram positif se présentant sous forme de diplocoque le plus souvent) ou plus précisément les pneumocoques (avec plus de 94 sérotypes différents identifiés) sont des hôtes habituels du rhinopharynx, essentiellement celui de l’enfant [1]. Ces bactéries sont très majoritairement humaines, seuls les grands singes étant aussi capables de porter cette espèce dans leur rhinopharynx. Tous les enfants de moins de 5 ans sont porteurs de pneumocoque à un moment ou l’autre de l’année, et c’est à partir du rhinopharynx que cette bactérie va se transmettre par voie aérienne d’un individu à l’autre et provoquer éventuellement des maladies chez le sujet colonisé en envahissant les tissus ou le sang (fig. 2) [1].
Le pneumocoque est la première cause d’infection bactérienne chez l’homme et représente une cause majeure de mortalité et de morbidité dans le monde, notamment dans les pays en voie de développement [2, 3]. Les jeunes enfants de moins de 3 ans, les sujets âgés de plus de 65 ans et les sujets à risque (asplénie, immunodéficiences diverses) constituent les groupes dans[...]
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