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Écoute ton silence

Un de mes chers collègues et ami pédiatre s’interrogeait à propos de l’importance que devrait avoir une initiation artistique au cours de la formation médicale pour accéder à de meilleures interactions avec les êtres et les choses.

Il m’écrivait se souvenir lui avoir confié les bienfaits retirés d’une expérience théâtrale conjointe au début de mes études médicales et au cours de laquelle s’étaient précisées diverses approches du don de présence si précieux au médecin.

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La maladie de Kawasaki (MK) est une maladie aiguë et rare, mais qui peut léser les vais-seaux coronaires de façon définitive, représentant alors la première cause de cardiopathie acquise à l’âge pédiatrique dans les pays industrialisés. Elle touche avant tout les enfants de moins de 5 ans, beaucoup plus rarement de jeunes adultes avant l’âge de 40 ans.
L’introduction du traitement par immunoglobulines intraveineuses (IgIV) en 1984, associé à l’aspirine, a permis une réduction significative de la fréquence des lésions coronaires à 3-5 % (20-30 % sans traitement), permettant en parallèle d’améliorer notablement le pronostic glo-bal de la MK.
Mais, 10-20 % des patients traités par une cure de 2 g/kg IVIg demeurent fébriles ou rede-viennent fébriles dans les 48 heures, et sont à haut risque de développer des lésions coro-naires. Ce qui nécessite, d’une part, de trouver un traitement alternatif efficace et, d’autre part, d’identifier des marqueurs cliniques et biologiques de résistance aux IgIV qui pourraient per-mettre soit une intensification d’emblée du traitement par IgIV en les associant par exemple aux corticoïdes, soit le choix d’un autre traitement qui reste à définir.

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Les conjonctivites de l’enfant constituent une pathologie fréquente. Les germes responsables les plus fréquents sont des bactéries Gram+ et l’Hæmophilus influenzæ. Certaines conjoncti-vites purulentes sont d’origine virale.
La plupart des antibiotiques en collyre sont prescrits empiriquement, sans prélèvement bacté-rien. L’œil rouge et les sécrétions permettent d’établir le diagnostic. Chez le nouveau-né, les conjonctivites à Chlamydia, à gonocoques et à herpès virus sont à craindre et nécessitent un traitement rapide et adapté. La conjonctivite de stase due à une imperforation du conduit la-crymo-nasal sera traitée par une ouverture du canal, et l’enfant doit être vu en consultation d’ophtalmologie avant l’âge de 6 mois.
Au moindre doute, le pédiatre devra adresser l’enfant pour une consultation ophtalmologique pour dépister les complications cornéennes (kératite ou abcès).

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Les facteurs de risque de l’allergie alimentaire (AA) sont complexes. L’exposition aux aller-gènes alimentaires présents dans l’environnement domestique serait plus importante que l’exposition orale. Une exposition à des doses fortes par voie orale entraînerait une tolérance, et une exposition à des doses faibles par voie transcutanée entraînerait une réponse Th2, la production d’IgE et une AA.
Parmi les mesures de prévention chez le nourrisson à risque allergique figurent : une alimen-tation normale
avec diversification au cours des 6 premiers mois ; le traitement actif et pré-coce de la dermatite atopique qui expose au développement des AA ; la réduction de la con-centration des allergènes alimentaires si elle est possible.

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