Et ce mot est…
“Enseigner les enfants. La méthode ne suffit pas s’il lui manque quelque chose”, écrit Daniel Pennac* :
– C’est un gros mot ?
– Pire qu’“empathie” ?
– Sans comparaison. Un mot que tu ne peux absolument pas prononcer dans une école, un lycée, une fac ou tout ce qui y ressemble.
– Si tu sors ce mot en parlant d’instruction, tu te fais lyncher.
– …
– Et ce mot est ?
– L’Amour.”
Le contrat d’assurance-vie : partez à la découverte de ses multiples avantages !
Le placement en assurance-vie demeure encore un paradis fiscal. Il est en effet un excellent outil pour compléter ses revenus (très peu imposés) ou pour favoriser la transmission de son patrimoine, sans compter les petits plus apportés par la loi de finances pour 2014 ! Et, c’est sans parler des excellents supports que vous pouvez inclure dans cette enveloppe. Mais encore faut-il savoir s’en servir…
Efficacité de l’immunothérapie orale pour la désensibilisation à la cacahuète chez l’enfant
Anagnostou K et al. Assessing the efficacy of oral immunotherapy…
Intérêt du sérum salé hypertonique dans les bronchiolites aiguës
Jacobs JD et al. 7% hypertonic saline in acute bronchiolitis:…
Sarah et la mort “partout”
Le deuil est toujours une expérience traumatique, pour les enfants aussi bien que pour les adultes. Mais le deuil d’un parent, surtout quand celui-ci est brutal, par exemple ac-cidentel, peut représenter un trauma inélaborable, particulièrement quand les adultes, eux-mêmes sidérés, n’aident pas l’enfant à entrer dans les étapes d’un réel processus de deuil : sidération, colère, tristesse, acceptation (Freud, 1915). Il faut souligner que ce deuil est “illogique” – puisque les enfants sont censés être protégés par leurs parents – et renvoient souvent à des situations “extrêmes” (Bettelheim, 1979), c’est-à-dire ame-nant à des angoisses majeures par perte totale de repères et sentiment que “tout peut désormais arriver” sans anticipation possible.
Les risques du principe de précaution en pédiatrie
La figure de l’enfant est particulièrement sensible pour l’imaginaire occidental contem-porain. Dès lors, toutes les failles du jugement ordinaire concernant la prudence et le risque, en particulier dans le domaine de la médecine, peuvent être amplifiées et don-ner lieu à des applications excessives et inquiétantes du principe de précaution. Ces excès sont favorisés par le fonctionnement même de l’esprit humain et la structuration du marché de l’information contemporain.
Les tumeurs cardiaques de l’enfant
Les tumeurs cardiaques sont rares dans la population pédiatrique. Dans une série de 11 000 autopsies, l’incidence a été estimée à 0,027 %. Ces tumeurs sont le plus souvent bénignes et primitives. À la différence de l’adulte, les localisations cardiaques métastatiques sont exceptionnelles.
Le type histologique le plus fréquent est le rhabdomyome, suivi par le fibrome chez l’enfant et par le tératome chez le nouveau-né et le fœtus (tableau I) [1].
Le diagnostic est maintenant le plus souvent possible grâce à l’imagerie non invasive telle que l’échocardiographie et l’IRM.
Étant donné leur nature bénigne, le pronostic de ces tumeurs est généralement bon, même si une résection chirurgicale est parfois nécessaire. Les récidives sont exceptionnelles. Le pronostic est parfois lié à des atteintes extracardiaques si la tumeur s’intègre dans un contexte syndromique, telle l’atteinte neurologique associée à des rhabdomyomes cardiaques dans une scléreuse tubéreuse de Bourneville.
Ventilation non invasive dans les troubles du sommeil : chez l’enfant aussi ?
Chez les enfants présentant des troubles respiratoires du sommeil, qu’ils soient centraux ou obstructifs, la ventilation non invasive a pour but de restaurer une ventilation normale. Elle permet ainsi de limiter, voire d’éliminer, la survenue d’apnées et/ou de corriger une anomalie des échanges gazeux. La ventilation non invasive est le plus souvent nocturne ; elle se fait essentiellement sur un mode barométrique avec un ou deux niveaux de pression. Le syndrome d’apnées obstructives du sommeil de l’enfant représente l’exemple le plus fréquent, comme chez l’adulte, de l’utilisation d’une assis-tance ventilatoire nocturne par pression positive continue. De nombreuses interfaces industrielles sont dorénavant disponibles permettant de prendre en charge la majeure partie des enfants. Le choix du mode de ventilation et du matériel utilisé dépend de l’enfant (âge, poids, comorbidités) et des habitudes locales (équipe médicale notamment). Les critères d’initiation selon les pathologies et l’âge de l’enfant ne sont pas validés.
Apport de l’orthodontie dans les troubles du sommeil de l’enfant
Les troubles ventilatoires du sommeil de l’enfant constituent une passerelle entre les orthodontistes et les médecins, en particulier les pédiatres. L’orthodontiste a besoin de la prise en charge pédiatrique sur la sphère ORL et pneumologique lorsque la patholo-gie ventilatoire, en plus de contribuer à altérer la qualité du sommeil, retentit sur l’équilibre dento-maxillaire qui à son tour majorera la détérioration du sommeil, instal-lant un tableau de cercle vicieux. Les obstructions nasales récurrentes sont l’épicentre de cette problématique.
Le pédiatre a besoin de l’orthodontiste lorsque la dysmorphose est cause mécanique directe du trouble ventilatoire, ce qui est essentiellement le cas des enfants mono ou birétrognathes chez lesquels la bascule arrière de la langue, lors du sommeil, provoque un syndrome obstructif oropharyngé.
Maturation du sommeil du nourrisson : ce que l’on sait
Avoir à l’esprit les différentes étapes de la maturation des états de vigilance et de l’installation du rythme jour/nuit permet une meilleure compréhension des difficultés de sommeil du jeune enfant. À la naissance, le sommeil est caractérisé par un pourcen-tage très élevé de sommeil agité et par des périodes stables de sommeil calme respec-tivement équivalents du sommeil paradoxal et du sommeil lent ; les endormissements se font en sommeil agité, le cycle de sommeil est court, les éveils fréquents. La dispari-tion progressive des éveils nocturnes au cours de la première année de vie, la diminu-tion du nombre de siestes dans les 2 premières années sont deux étapes clefs du dé-veloppement du rythme veille/sommeil.
Editorial
“L’enfant qui ventile mal dormira forcément mal, l’enfant qui dort…