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Et ce mot est…

“Enseigner les enfants. La méthode ne suffit pas s’il lui manque quelque chose”, écrit Daniel Pennac* :
– C’est un gros mot ?
– Pire qu’“empathie” ?
– Sans comparaison. Un mot que tu ne peux absolument pas prononcer dans une école, un lycée, une fac ou tout ce qui y ressemble.
– Si tu sors ce mot en parlant d’instruction, tu te fais lyncher. 
– …
– Et ce mot est ?
– L’Amour.”

Revues générales
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Chaque année, entre 100 à 120 enfants de moins de 15 ans présentent un syndrome hémolytique et urémique post-diarrhée. La mortalité liée au SHU post-diarrhée est de 2 %, mais peut s’élever à 10 % en cas d’atteinte neurologique asso-ciée. Le traitement n’a que peu évolué et la prise en charge reste, à ce jour, principalement symptomatique. L’utilisation de l’azithromycine pour ses propriétés antitoxiniques semble prometteuse mais nécessite des études complémentaires pour valider son efficacité chez l’homme. De même, des cas rapportant une efficacité de l’eculizumab – un anticorps anti-fraction C5 du complément, dans les formes sévères avec atteinte neurologique – en font actuellement un traitement re-commandé dans ces formes sévères de SHU.
Bien qu’une récupération ad integrum de la fonction rénale soit observée chez 60 à 80 % des patients, la réduction né-phronique secondaire à l’épisode aigu est responsable de séquelles rénales pouvant se manifester plusieurs dizaines d’années plus tard. Près de 2/3 des patients ayant eu un syndrome hémolytique et urémique post-diarrhée dans l’enfance, présentent une protéinurie, une hypertension artérielle ou une insuffisance rénale 20 ans après. Le suivi “à vie” des patients ayant présenté un SHU post-diarrhée est donc recommandé.
La prévention des SHU post-diarrhée passe par une vaste campagne d’information et d’éducation des parents, campagne dans laquelle le pédiatre tient un rôle clé en transmettant les règles hygiéno-diététiques prévenant les infections à germes sécréteurs de vérotoxines.

Revues générales
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 : Le syndrome de délétion 22q11 est le syndrome délétionnel le plus fréquent avec une incidence de 1/5 000 à 1/3 000 naissances. Le phénotype qui lui est rattaché est extrêmement variable rendant le diagnostic parfois difficile, en particulier dans les formes pauci symptomatiques. Les signes cliniques les plus fréquemment retrouvés touchent le système cardio-vasculaire, la sphère ORL, le système immunitaire, le développement psychomoteur et l’équilibre phosphocalcique. La physiopathologie de ce syndrome n’est encore que très partiellement connue avec la découverte récente de gènes localisés dans la zone chromosomique délétée.

Revues générales
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Les nouveautés en allergologie sont nombreuses : chaque parution d’une revue spécialisée est l’occasion d’aborder un allergène émergent ou une situation clinique nouvelle. Cette actualité est soutenue par les progrès récents (et continus) de l’allergologie moléculaire. Pour le présent numéro, nous avons sélectionné les thèmes : l’allergie au fenugrec, le syndrome d’entérocolite induit par les protéines alimentaires, les relations entre les acariens de la poussière de maison et le climat, les phénotypes de l’asthme, l’actualité du soja, les relations entre le reflux gastro-œsophagien traité par les antiacides et l’allergie alimentaire. D’autres sujets auraient mérité de figurer dans cette sélection.

Dossier : Appendicite : une vieille pathologie revisitée
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L’appendicite est une affection fréquente de l’enfance à laquelle tout chirurgien pédiatre est confronté. Le choix de la technique chirurgicale est souvent dicté par la préférence du chirurgien lui-même. L’appendicectomie par cœlioscopie est une technique décrite depuis 1983 qui s’est largement répandue depuis. Hormis une durée d’intervention plus longue pour les appendicites compliquées, la cœlioscopie a l’avantage de présenter moins de complications postopératoires (abcès pariétaux ou intra-abdominaux, occlusion secondaire), un aspect cosmétique plus satisfaisant, une analgésie plus légère, une durée d’hospitalisation et de retour à une activité normale plus rapide. Néanmoins, son coût reste sa principale limite, surtout à notre époque où l’économie de santé est devenue un sujet de premier plan.

Dossier : Appendicite : une vieille pathologie revisitée
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L’appendicite aiguë est la plus fréquente des urgences chirurgicales. Depuis les années 80, le concept du traitement médical par antibiothérapie des appendicites notamment compliquées s’est développé. En effet, le traitement chirurgical de ces formes associées à un plastron ou à un abcès est réputé pourvoyeur de complications et d’un risque important de conver-sion.
Concernant l’appendicite aiguë non compliquée, une méta-analyse dans la population adulte a validé l’attitude actuelle d’un traitement chirurgical en urgence. En cas de plastron et/ou d’abcès appendiculaire, la littérature pédiatrique semble en faveur d’un traitement conservateur permettant une diminution des complications postopératoires.
Enfin, en cas de péritonite libre, la plupart des auteurs chirurgiens pédiatres s’accordent à recommander un traitement chirurgical en urgence, étape essentielle du traitement du sepsis lié à cette affection. En revanche, aucun consensus n’est validé actuellement sur l’intérêt d’une appendicectomie à distance après traitement conservateur en l’absence d’études à la méthodologie rigoureuse.

Dossier : Appendicite : une vieille pathologie revisitée
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Le diagnostic d’appendicite aiguë chez l’enfant reste fondé sur un faisceau d’arguments cliniques et paracliniques. Le recours aux scores diagnostiques en pratique courante permet de mieux cibler les indications d’imagerie. Parmi les exa-mens d’imagerie, l’échographie est aujourd’hui l’examen de première intention chez l’enfant. Devant un tableau (clinique et biologique) d’appendicite aiguë évident d’une part ou devant un résultat d’échographi e équivoque d’autre part, l’appel du chirurgien doit précéder l’éventuel recours à d’autres examens complémentaires. Au terme de cette mise au point, un algorithme diagnostique actualisé, en quatre étapes, est proposé.

Patrimoine
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Chargeurs est une holding française qui exerce trois activités distinctes :

>>> Chargeurs films protection est le leader mondial sur le secteur des films plastiques et des solutions techniques pour la protection des surfaces. Dans ce domaine, ses principaux clients appartiennent aux secteurs de la construction, de l’électroménager, de l’électronique, des transports et de l’automobile. Cette branche pourrait constituer le vecteur de la croissance future du groupe.

Infos Patrimoine
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Le placement en assurance-vie demeure encore un paradis fiscal. Il est en effet un excellent outil pour compléter ses revenus (très peu imposés) ou pour favoriser la transmission de son patrimoine, sans compter les petits plus apportés par la loi de finances pour 2014 ! Et, c’est sans parler des excellents supports que vous pouvez inclure dans cette enveloppe. Mais encore faut-il savoir s’en servir…

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