Les nouveautés de cette année en nutrition pédiatrique concernent les premiers mois de vie (laits infantiles, diversification), l’allergie aux protéines du lait de vache, l’hypercholestérolémie et l’obésité.
Laits infantiles
1. Troubles fonctionnels digestifs du nourrisson
La société européenne de gastroentérologie, hépatologie et nutrition pédiatriques (ESPGHAN) a émis des recommandations concernant les laits infantiles indiqués en cas de régurgitations, coliques ou constipation chez le nourrisson [1]. Elle confirme l’intérêt des laits épaissis dans la prise en charge des régurgitations et celui des formules enrichies en ß-palmitate (palmitate en position ß dans les triglycérides, comme dans le lait de mère, permettant de réduire la formation de complexes solubles avec le calcium qui durcissent les selles [2]) ou en magnésium dans le ramollissement des selles. En revanche, aucun lait infantile indiqué dans les coliques n’a fait la preuve de son efficacité d’après ces experts.
2. Recommandations de l’OMS
Les recommandations de l’OMS concernant l’alimentation de l’enfant de 6 à 23 mois publiées l’an passé [3] ont suscité une inquiétude justifiée de multiples sociétés savantes de pédiatrie [4]. Avec le prétexte louable de promouvoir l’allaitement, l’OMS a considéré que les laits 2e âge et de croissance pouvaient être remplacés par un lait de mammifère natif. Il est pourtant bien établi depuis des décennies que le remplacement des laits 2e âge par un lait de mammifère natif (en France, principalement le lait de vache) exposait inexorablement à un risque de carence martiale, et à un moindre degré en acides gras polyinsaturés et en vitamine D. Les laits de croissance sont également recommandés par la Société française de pédiatrie (SFP) pour assurer au mieux les besoins[...]
Connectez-vous pour consulter l'article dans son intégralité.
Vous êtes abonné(e)
IDENTIFIEZ-VOUS
Pas encore abonné(e)
INSCRIVEZ-VOUS
Inscrivez-vous gratuitement et profitez de tous les sites du groupe Performances Médicales
S'inscrire