Questions flash – La médecine 5 P
Faut-il élargir la vaccination anti-méningococcique ?
La question à cette réponse est indiscutablement OUI. Les raisons en sont multiples.
Service de Nutrition et Gastroentérologie Pédiatriques, Hôpital Armand-Trousseau, PARIS.
Faut-il élargir la vaccination anti-méningococcique ?
La question à cette réponse est indiscutablement OUI. Les raisons en sont multiples.
Les traitements non médicamenteux sont prescrits en première intention chez les enfants qui régurgitent. Rares sont ceux qui ont démontré leur intérêt, certains n’ont qu’une efficacité empirique et beaucoup sont inutiles. L’utilisation d’une formule épaissie diminue significativement les régurgitations. Le fractionnement des repas est empiriquement efficace seulement lorsque les volumes de lait ingérés sont importants. La prescription d’un hydrolysat de protéines du lait de vache ou de protéines de riz permet de guérir des régurgitations dues à une allergie aux protéines du lait de vache. En revanche, ni la surélévation de la tête, ni le fractionnement systématique des repas, ni l’exclusion de certains aliments, ni la prescription d’une formule non épaissie contenant des biotiques seuls n’ont d’intérêt. La réassurance des parents au sujet de la bénignité des régurgitations est probablement le meilleur traitement non médicamenteux.
Les nouveautés de cette année concernent les domaines majeurs de la nutrition que sont la prise en charge et la prévention de l’allergie aux protéines du lait de vache (APLV), la carence en fer, le dépistage des hypercholestérolémies et bien sûr l’obésité.
La prévalence des allergies alimentaires continue de croître, suscitant de multiples travaux et des recommandations itératives pour tenter d’en freiner l’évolution. Les raisons de cette progression ne sont pas parfaitement connues, même si la théorie hygiéniste demeure la principale hypothèse. Certains alarmistes évoquent la pollution ou l’ultra-transformation des aliments pour séduire les adeptes de leur courant idéologique, bien qu’aucune preuve scientifique concrète ne puisse l’étayer.
Le concept des 1 000 premiers jours a pris un essor considérable depuis le début du siècle. De nombreuses études expérimentales ont ainsi montré, chez l’animal, l’impact que pouvait avoir la nutrition in utero et au cours des premiers mois de la vie sur la santé future.
Le Lacto(casei)bacillus rhamnosus GG est utilisé depuis de nombreuses années dans l’industrie agro-alimentaire et dans les produits laitiers pour ses propriétés probiotiques. Il agit au niveau du tube digestif et du microbiote intestinal en renforçant la barrière intestinale et en régulant positivement la microflore digestive. Il module également les fonctions immunologiques. Il est recommandé par la Société européenne d’hépatologie, gastroentérologie et nutrition pédiatriques (ESPGHAN) dans plusieurs indications dont la diarrhée infectieuse, la diarrhée liée aux antibiotiques, ainsi que les douleurs abdominales fonctionnelles. Dans l’allergie aux protéines du lait de vache, il permettrait d’accélérer l’acquisition de la tolérance et de prévenir la survenue d’autres maladies atopiques avant 3 ans.
Mardi 17 janvier, Réalités Pédiatriques, en partenariat avec le laboratoire Gallia, a organisé une webconférence sur l’alimentation de l’enfant de 0 à 3 ans autour du Mme Pascale Hébel, du Pr Patrick Tounian et du Dr Karine Garcette. En voici les résumés.
Cette année, la production bibliographique en nutrition pédiatrique s’est surtout enrichie de recommandations qui ont permis de corriger, en totalité ou en partie, des préconisations antérieures qui nécessitaient cet éclaircissement. Mais certaines publications ont néanmoins continué à semer le doute. Nous développerons les premières et dénoncerons les secondes.
Dans ce numéro de Réalités Pédiatriques, le remarquable article d’Alain Burtscher “Dis-moi ce que tu ne manges pas ou du carême au véganisme” nous éclaire sur les raisons qui poussent certains individus à faire de la viande un bouc émissaire idéal.
Lors du congrès des sociétés de pédiatrie, Nutricia a organisé un symposium autour des allergies alimentaires de l’enfant pour présenter de nouvelles données et nouvelles recommandations de prévention. En voici les résumés.