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Penser juste…

L’École détient à la fois la responsabilité d’apprendre aux enfants à acquérir les connaissances et à penser juste, écrit Philippe Meirieu.

Revues générales
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Les obésités génétiques représentent 5-10 % des obésités précoces, débutant très tôt dans la vie. Elles sont le plus souvent secondaires à une dysrégulation hypothalamique au niveau de la voie leptine/mélanocortines qui joue un rôle clé dans le contrôle de la prise alimentaire. Cette origine physiopathologique commune des obésités génétiques rares, qu’elles soient syndromiques ou monogéniques, est à l’origine un véritable continuum entre les situations cliniques avec un phénotype commun (obésité précoce et sévère avec hyperphagie sévère associée le plus souvent à des anomalies endocriniennes et/ou un trouble du neurodéveloppement et/ou des anomalies malformatives). De nouvelles molécules ciblant l’hypothalamus existent maintenant pour ces formes génétiques, ce qui justifie de les diagnostiquer le plus tôt possible au cours de l’enfance.

Revues générales
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L’allergie à l’iode, c’est-à-dire l’allergie à l’atome d’iode, n’existe pas. En revanche, des réactions adverses de mécanismes variés ont été décrites vis-à-vis des produits de contraste iodés (PCI), des désinfectants iodés (polyvidone iodée [PVP]), des excipients contenant de la polyvidone non iodée et de certains médicaments (amiodarone). Cet amalgame – allergie à l’iode/allergie aux PCI – est souvent à l’origine de décisions médicales inappropriées. Enfin, un mythe doit être combattu : les individus allergiques aux poissons et aux fruits de mer ne sont pas à risque de développer des réactions aux PCI ou aux PVP sous prétexte que l’eau de mer peut contenir de l’iode (elle en contient en réalité une très faible quantité) !

Revues générales
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Les infections urinaires (IU) se dépistent par des bandelettes urinaires (BU), dès l’âge de 1 mois. La confirmation de l’IU par l’examen cytobactériologique des urines (ECBU) doit, à chaque fois que nécessaire, privilégier d’autres modes de prélèvement que la poche à urines.
Pour les pyélonéphrites aiguës (PNA), les recommandations sont de récupérer le plus rapidement possible le résultat de l’antibiogramme pour adapter au plus tôt le traitement à une éventuelle souche résistante et de privilégier les traitements initiaux par aminosides qui restent actifs en monothérapie sur la majorité des souches BLSE. Le relais oral des traitements parentéraux est guidé par les tests de sensibilité in vitro, en essayant d’épargner l’usage de céphalosporines orales pour limiter la sélection de résistances bactériennes. Sauf situation particulière, il n’y a pas lieu de prescrire une cystographie rétrograde ou une antibioprophylaxie après une première pyélonéphrite.
Pour les cystites, le groupe d’experts recommande, d’une part la réalisation systématique de l’ECBU et d’autre part, la prescription initiale, avant les résultats de l’ECBU, d’un des trois antibiotiques suivants per os : amoxicilline-acide clavulanique, cotrimoxazole ou céfixime. La durée totale du traitement antibiotique est de cinq jours avec adaptation du traitement en fonction de l’évolution clinique et de l’antibiogramme.

Analyse bibliographique
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La scoliose est la déformation rachidienne la plus fréquente chez l’enfant et l’adolescent, elle est dite idiopathique dans 80 % des cas. Ces dernières surviennent à l’adolescence, elles concerneraient 2-3 % des jeunes entre 10 et 18 ans avec un ratio fille/garçon de 10:1 pour les angulations supérieures à 30°. L’étiologie est multifactorielle, comprenant des facteurs génétiques, environnementaux, biomécaniques. Le système endocrine pourrait jouer un rôle, les scolioses survenant à l’adolescence lors des modifications rapides du milieu hormonal. Ainsi, l’hormone de croissance serait impliquée dans le développement ou la progression d’une scoliose. Des études ont montré des pics de sécrétion de GH plus importants chez des adolescentes avec une scoliose progressant au moment de la puberté par rapport à un groupe d’adolescentes sans scoliose.

Analyse bibliographique
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Les rhinosinusites chroniques touchent 10 % de la population mondiale. Malgré les multiples études sur leurs étiologies et les hypothèses physiopathologiques impliquant une modification du microbiome nasosinusal, il y a peu d’impact sur leur prise en charge qui reste dominée par des traitements anti-inflammatoires. Les corticoïdes par voie nasale représentent la première ligne du traitement, il y a cependant un manque d’évidence de leur efficacité dans la population pédiatrique.

Compte rendu des 24es JIRP
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Il convient de différencier trois situations distinctes :
– la crise génitale ;
– la prémature thélarche ;
– la puberté précoce.
La crise génitale correspond à l’ensemble des manifestations génitales physiologiques chez le garçon et la fille (développement mammaire, métrorragies mucosanglantes ou hydrocèle) survenant dans la première semaine de vie. Elle est due à la privation brutale de l’imprégnation hormonale estroprogestative. (…)

Compte rendu des 24es JIRP
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Le mot perturbateur endocrinien (PE) est devenu un thème assez fréquent des conversations familiales et, plus récemment, des questions auxquelles peuvent être confrontés les professionnels de santé, en particulier dans le monde de la périnatalité. Cette thématique dépasse largement le monde de la santé, et soulève plus globalement des questions d’ordre sociétal auxquelles le professionnel de santé ne sait habituellement pas répondre, ou alors sur le mode “blanc/noir”. Sans aucun doute, cette thématique ne peut que susciter des doutes, ou au moins des interrogations…

Compte rendu des 24es JIRP
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Les transidentités, ou variances de genre, se définissent par une incongruence entre le genre ressenti (spectre large : féminin, non binaire, masculin, genre fluide, agenre, autre) et le genre assigné à la naissance (binaire, masculin ou féminin, déterminé sur l’aspect anatomique des organes génitaux), selon la 11e édition de la classification internationale des maladies et problèmes relatifs à la santé (CIM-11). Un accompagnement personnalisé peut être proposé, en particulier lorsqu’une détresse est associée avec un retentissement dans les différentes sphères de la vie : sociale, familiale et scolaire.

Compte rendu des 24es JIRP
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Le diabète de type 1 survient essentiellement chez l’enfant ou l’adulte jeune. Il représente environ 6 % des cas de diabète tous âges confondus mais plus de 90 % des cas de diabète chez l’enfant. C’est un diabète insulinoprive d’origine auto-immune qui nécessite une insulinothérapie sous-cutanée dès le diagnostic.
Le diabète de type 2 est la forme la plus fréquente de diabète (plus de 90 %). Il survient essentiellement chez l’adulte mais peut apparaître également dès l’adolescence, conséquence de l’épidémie d’obésité. Peu de données épidémiologiques pédiatriques sont disponibles pour la France.