Archives annuelles : 2017

Dossier : Thérapies complémentaires dans la prise en charge de la douleur de l’enfant
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L’ostéopathie a fait une entrée récente à l’hôpital, et, depuis 2012, l’AP-HP autorise sa pratique en son sein. L’enfant douloureux chronique a souvent un long parcours pourtant il a rarement bénéficié d’une consultation ostéopathique. Lors de certaines hospitalisations de jour, l’enfant est pris en charge par trois praticiens : un médecin algologue, un psychologue clinicien et un ostéopathe. Le traitement ostéopathique va s’intéresser au corps de l’enfant dans sa globalité : de la posture, les fonctions musculo-squelettiques, les tensions viscéro-abdominales à la fonction respiratoire en ne négligeant pas les cicatrices post chirurgicales.
Les pathologies prises en charges sont multiples : syndrome douloureux régional complexe de l’enfant, apophysites, rachialgies, douleurs post-chirurgicales ou celles en lien avec une pathologie neurologique, génétique ou un handicap.

Dossier : Thérapies complémentaires dans la prise en charge de la douleur de l’enfant
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Les thérapies psychocorporelles dans le cadre de la prévention et du traitement des douleurs de l’enfant se doivent en 2016 de trouver toute leur place dans les propositions thérapeutiques faites en médecine ambulatoire.
Ces pratiques multiples et variées ont, pour la plupart, fait la preuve de leur efficacité clinique, tant dans le cadre des douleurs aiguës que chroniques. Elles sont facilement utilisables car l’enfant y est particulièrement sensible, elles favorisent le plus souvent le développement de son autonomie pour leur utilisation, dès que son développement cognitif le lui permet. Par ailleurs, elles peuvent être utilisées par les parents et ne présentent pas de contre-indications majeures, ni de risques de surdosage.

Revues générales
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La démarche de consulter un psychologue pour son enfant est un acte qui tend à se normaliser dans notre société européenne. La famille a été orientée soit par son médecin de famille, le pédiatre, la maîtresse, soit de sa propre initiative en parlant avec d’autres parents.
Ainsi, ont-ils ont eu connaissance qu’un professionnel pouvait les aider dans leurs difficultés. L’enfant peut également suivre une rééducation orthophonique ou psychomotrice, et ces professionnels savent évaluer finement l’indication de pertinence d’une consultation psychologique.

Revues générales
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Le syndrome polyuro-polydipsique nécessite un interrogatoire précis et un bilan biologique simple qui permettent souvent de distinguer un diabète insipide avec un défaut de l’axe osmorécepteur/hypothalamus/ADH/tube collecteur, un diabète sucré ou une potomanie. En cas de diabète insipide ou sucré, les réveils nocturnes pour boire sont fréquents et la quantité d’eau ingérée importante, parfois plusieurs litres. En cas de potomanie, ces réveils sont exceptionnels et la quantité des boissons la nuit est faible ou absente. Très souvent, des doutes persistent et le seul moyen de faire un diagnostic fiable est de procéder à un véritable test de restriction hydrique en milieu hospitalier.
Parmi les diabètes insipides, on distingue la forme centrale (défaut de production d’ADH) de la forme rénale (défaut de récepteur d’ADH, d’aquaporine-2 ou une dysplasie rénale avec une dysfonction de la partie distale des tubules). Une échographie rénale est essentielle pour diagnostiquer une pathologie du tissu rénal comme l’hypoplasie dysplasie rénale ou la néphronophtise.
En cas de suspicion de diabète insipide, les troubles de concentration urinaire peuvent être dangereux et nécessitent principalement un accès libre à l’eau en dehors du traitement spécifique. Le diabète insipide rénal peut nécessiter un apport en eau par gastrostomie pendant la nuit, surtout pendant la petite enfance.

Revues générales
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La manométrie permet l’étude de la motricité œsophagienne. Le développement de la manométrie haute résolution, si elle a facilité l’interprétation de cet examen, n’en a pas révolutionné les indications, qui demeurent rares en pédiatrie. A visée diagnostique, la recherche d’achalasie domine les autres étiologies. La manométrie doit aussi faire partie du bilan systématique dans le cadre d’un syndrome de dysmotricité digestive de type pseudo obstruction intestinale chronique (POIC). Dans le cadre du reflux gastro-œsophagien (RGO), la seule indication consensuelle de manométrie est de permettre le bon positionnement d’une sonde de pHmétrie. La place de la manométrie dans la prise en charge et le suivi d’autres pathologies (atrésie de l’œsophage, connectivites…) ne fait pas l’objet d’un consensus.

Dossier : Les thérapies du futur
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L’utilisation des nanoparticules en santé connaît un essor particulièrement exceptionnel ces dernières années. Des nanograins sont associés à des molécules organiques pour “vectoriser” des médicaments (chimiothérapie, anti-inflammatoire…). L’objectif est alors de concentrer ces traitements sur le site pathologique en limitant les effets secondaires. Des nanoparticules sont également utilisées comme agents de contraste en imagerie médicale, notamment en IRM ou intrinsèquement comme agents thérapeutiques. Dans ce dernier cas, les nanoparticules, via des phénomènes physiques émanant de leur composition et/ou de leur taille, vont, par exemple, conduire à la destruction de cellules cancéreuses par des phénomènes d’hyperthermie ou de radiosensibilisation.
Un bref état de l’art est présenté dans cet article, étayé de résultats obtenus en interne. La notion de “risque nano” est également abordée, ceci afin que tout un chacun dispose d’éléments antinomiques afin de se faire une opinion concernant l’éternel dilemme associé à chaque nouvelle technologie : Risques ou bénéfices, de quel côté penchera la balance ?