Quoi de neuf en pneumologie pédiatrique ?
Nous l’attendions tous, Sanofi et AstraZeneca l’ont fait. Le “vaccin” anti-VRS, ou plus exactement anticorps monoclonal anti-VRS à demi-vie prolongée, a fait irruption le 15 septembre en France, après plusieurs mois d’annonces. Les ordonnances étaient prêtes, les parents surmotivés grâce aux publicités accrues sur la dangerosité de la bronchiolite à VRS. Et la nouvelle tombe dès la 1re semaine : rupture de stock. Idem en Europe et aux États-Unis. Les stocks prévus ont été sous-estimés par rapport à la quasi-totale adhésion parentale, qui n’était pas facile à prévoir. C’est là tout le paradoxe français : après les parents d’adolescents prêts à falsifier des carnets de santé pour ne pas vacciner leur progéniture contre le COVID, on aurait pu penser qu’il en serait de même pour le nirsévimab, d’autant que se sont les bébés qui sont ciblés.