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quels enseignements tirer...
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Résumer en quelques pages l’aventure extraordinaire dans tous les sens du terme que nous vivons en temps réel depuis janvier 2020 avec la pandémie virale de SARS-CoV-2 (severe acute respiratory syndrome coronavirus 2) est quasiment impossible. Il ne se passe pas une journée sans une évolution marquante. Elle est sous-tendue non seulement par le rythme de la pénétration de ce virus dans les populations mondiales, mais aussi par celui des connaissances scientifiques publiées, amplifié par le mégaphone de l’univers médiatique et des réseaux sociaux, suivi par la succession des décisions des autorités de santé et des politiques qui en découlent.

Dossier : Covid-19
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Les virus à tropisme respiratoire, dont les coronavirus font partie, constituent habituellement le principal facteur déclenchant d’exacerbations d’asthme tant chez l’adulte que chez l’enfant. De manière surprenante, cela ne semble pas être le cas dans la Covid-19 où l’asthme semble même être un facteur protecteur de forme grave, vraisemblablement du fait de sa porte d’entrée cellulaire spécifique par le récepteur ACE2 qui paraît bénéficier d’une plus faible expression dans les maladies allergiques. Les données épidémiologiques concernant les autres maladies respiratoires chroniques de l’enfant sont aussi très rassurantes.
Les manifestations fonctionnelles respiratoires sont par contre en hausse dans cette période post-confinement et doivent inciter à une reprise de la scolarité.

Dossier : Covid-19
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Chez l’adulte, l’obésité est un facteur indépendant de gravité d’infection Covid-19 selon des mécanismes incomplètement élucidés. En revanche, les enfants obèses n’ont pas cette susceptibilité.
L’inquiétude de certains pédiatres devant le risque de relâchement des enfants obèses durant le confinement reflétait l’habitude qu’ils ont de dramatiser une situation qui ne le mérite pas. Il en était de même pour ceux qui craignaient que le confinement conduise à déséquilibrer l’alimentation des enfants. Espérons enfin que certains extrémistes ne profitent pas de cette crise sanitaire pour imposer leurs doctrines alimentaires, comme celle qui promouvrait le végétalisme, les conséquences chez l’enfant seraient alors bien plus dramatiques que la pandémie.

Dossier : Covid-19
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Décidément, ce virus SARS-CoV-2 s’est révélé bien plus surprenant et instructif que tout ce que nous aurions pu imaginer. Outre le fait d’avoir bouleversé nos modes de vie, l’apparition de cette pandémie Covid-19 est venue nous rappeler l’importance de certaines questions philosophiques structurelles, tels les rapports entre individus et société ou entre science et politique. Elle nous a aussi mis en face de quelques évidences que nous avions tendance à occulter, les limites actuelles de la médecine, l’imperfectibilité de notre système de santé, nos inégalités, nos dépendances économiques. Le confinement et parfois la vacance obligée nous ont laissé tout loisir pour nous interroger sur le sens à donner à cette crise, sur le statut de soin et de vulnérabilité, sur le rôle de la politique, sur la notion de liberté, sur notre rapport à la vieillesse et à la mort, au travail et au temps… et sur un après différent.

Dossier : Cardiologie
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Les urgences cardiaques chez l’enfant sont exceptionnelles mais engagent parfois le pronostic vital à très court terme. Toute insuffisance respiratoire aiguë de l’enfant doit faire évoquer le diagnostic d’insuffisance cardiaque aiguë. Une suspicion de myocardite impose un transfert en urgence dans un centre disposant d’assistance pédiatrique, en raison du risque d’aggravation rapide. Les syncopes de l’enfant peuvent être révélatrices de pathologies cardiaques à risque de mort subite. Enfin, la maladie de Kawasaki et les endocardites infectieuses sont deux urgences cardiaques fébriles de l’enfant, pour lesquelles la précocité du diagnostic est essentielle.

Dossier : Cardiologie
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Ce dossier de cardiologie pédiatrique décline une des interfaces entre la cardio-logie congénitale et pédiatrique et la pédiatrie ou la médecine générale. En effet, la cardiologie congénitale et pédiatrique n’est absolument plus une part de la pédiatrie mais a conquis sa maturité de spécialité d’organe transversale depuis la vie fœtale jusqu’à l’âge adulte. D’aucuns voudraient artificiellement maintenir cette spécialité médicale comme un chapitre de – ou un sous-ensemble de – la médecine fœtale, la pédiatrie ou la cardiologie. D’autres, n’ayant toujours pas perçu cette émergence, imaginent qu’il y a de la cardiologie fœtale, pédiatrique puis congénitale de l’adulte.

Dossier : Infectiologie : nouveaux regards
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Comme le rappelle Santé publique France (bulletin de la semaine 15, 2019), “la réduction du fardeau lié à la grippe chaque année repose sur l’amélioration de la couverture vaccinale mais égale­ment sur le respect des mesures barrières, la limitation des contacts avec des sujets à risque en cas de syndrome grippal et l’utilisation des antiviraux pour les sujets à risque.”
La saison 2018-2019 a été marquée par sa brièveté et la prédominance de la co-circulation des virus influenza A/H1N1 et A/H3N2. La place des enfants dans la diffusion de la grippe en population et dans le nombre de consultations ambulatoires et d’hospitalisations est une constante, ils ne sont pas indemnes de formes sévères.
Les professionnels de santé comme le public ont besoin d’être sensibilisés à la grippe et à sa
prévention pour augmenter la couverture vaccinale, nettement insuffisante dans tous les groupes ciblés par les recommandations. Les pharmaciens ont vacciné dans quatre régions métropolitaines cette saison ; une extension à l’ensemble du territoire est faite à partir de la saison 2019-2020.
Les vaccins tétravalents sont possibles chez les enfants dès l’âge de 6 mois à dose pleine (selon les recommandations du calendrier vaccinal 2019). Les recommandations des antiviraux ont été actu­alisées en mars 2018 par le HCSP.

Dossier : Infectiologie : nouveaux regards
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Face à l’augmentation des infections à bactéries multirésistantes (BMR) dues à la surprescription des antibiotiques, des équipes d’infectiologie transversale sont maintenant présentes dans de nombreux hôpitaux en France. Ces équipes, coordonnées par un clinicien référent en antibiothérapie, travaillent en lien étroit avec les microbiologistes, les pharmaciens et les hygiénistes. Elles exercent une activité transversale dans tous les services cliniques de l’hôpital afin d’optimiser la prise en charge des patients hospitalisés nécessitant un traitement antibiotique et de réduire les antibiothérapies inutiles ou inappropriées.
Ces équipes sont particulièrement utiles dans les services à haut risque infectieux (réanimation, hémato-oncologie…), dans les services de chirurgie et pour la prise en charge des infections à BMR et à bactéries hautement résistantes.

Dossier : Dépistages
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Les pédiatres “rencontrent” régulièrement les troubles des apprentissages dans leurs cabinets alors qu’ils les ont peu connus sur les bancs de la faculté. Les outils à leur disposition sont précieux pour les aider à dépister, décider des interventions nécessaires, suivre les enfants et accompagner leurs parents.
Les outils de dépistage des troubles du langage oral et écrit sont anciens. De nouveaux outils
s’intéressent également au dépistage des troubles praxiques et du calcul, plus largement ignorés. La description des outils, de leur validation, de leurs objectifs et des actions à proposer participe à éclairer le choix du pédiatre. Les formations aux outils et à leur interprétation permettent une montée en compétences pour une meilleure coordination avec l’ensemble des professionnels concernés. C’est l’enfant qui en bénéficie.

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