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Revues générales
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L’asthme et l’allergie alimentaire (AA) sont deux pathologies qui interfèrent de façon très étroite. La perception par les asthmatiques du rôle des aliments comme déclencheurs de leurs crises est élevée. Les études précises, basées en particulier sur les tests de provocation par voie orale montrent que l’AA peut être est la cause d’un asthme dans moins de 6 % des cas. Par contre, la fréquence de l’AA associée à l’asthme est plus importante, autour de 20 % des cas. Il faut penser à une AA devant tout asthme non amélioré par un traitement correct, s’il existe des symptômes extra-respiratoires (urticaire, symptômes digestifs, eczéma, allergies multiples) et si le patient est fortement atopique.
La présence d’une IgE-réactivité isolée (PT et/ou dosages d’IgEs positifs) est fréquente, sans valeur diagnostique pour l’AA. L’AA est un facteur de risque d’asthme aigu grave. Inversement, l’asthme est un facteur de risque d’AA grave pouvant mettre la vie en jeu. Parmi les facteurs de risque d’AA potentiellement mortelle, il faut insister sur la présence d’un asthme sous-jacent et la sous-utilisation de l’adrénaline, victime d’un ostracisme persistant malgré les recommandations régulièrement émises.

Dossier : Pneumologie pédiatrique
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Les conséquences respiratoires de la prématurité ne sont pas limitées à la période néonatale et la naissance prématurée est associée à une morbidité respiratoire tout au long de la vie, même en l’absence de maladie respiratoire néonatale. L’impact clinique est essentiellement représenté par une augmentation de la fréquence de l’asthme et, dans une moindre mesure, d’une moins bonne tolérance à l’effort. L’impact fonctionnel correspond surtout à des valeurs de VEMS un peu abaissées. Enfin, la persistance d’anomalies radiologiques est également bien décrite. Les mécanismes en cause dans l’ensemble de ces processus sont encore incomplètement connus. Un calibre réduit des voies aériennes, mais aussi des phénomènes inflammatoires actifs persistants et une sénescence cellulaire accélérée pourraient être à l’origine des complications observées.

Dossier : Thérapies complémentaires dans la prise en charge de la douleur de l’enfant
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L’hypnose est un état modifié de conscience naturel, facilement accessible à l’enfant et très utile pour faire face à une douleur. Le plus souvent, l’enfant va sans s’en rendre compte, “écouter” la zone douloureuse et de ce fait mieux percevoir la douleur, mais il peut aussi apprendre à “écouter” autre chose, lui permettant ainsi de moins ressentir la douleur d’une piqûre ou d’un geste, ou de modifier une céphalée…
En médecine ambulatoire, l’apprentissage de l’hypnose par l’enfant est d’une grande utilité.
L’hypnothérapeute devra s’adapter à l’âge du développement cognitif de l’enfant. Les techniques utilisées seront également différentes selon l’âge du patient. Des cas cliniques permettront de mieux comprendre l’utilisation de cette technique en médecine ambulatoire.

Revues générales
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La démarche de consulter un psychologue pour son enfant est un acte qui tend à se normaliser dans notre société européenne. La famille a été orientée soit par son médecin de famille, le pédiatre, la maîtresse, soit de sa propre initiative en parlant avec d’autres parents.
Ainsi, ont-ils ont eu connaissance qu’un professionnel pouvait les aider dans leurs difficultés. L’enfant peut également suivre une rééducation orthophonique ou psychomotrice, et ces professionnels savent évaluer finement l’indication de pertinence d’une consultation psychologique.

Revues générales
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L’amélioration de la qualité des soins nécessite de pouvoir prévenir, diminuer les événements indésirables graves et de traiter au plus près leurs éventuelles conséquences.
Les stratégies mises en œuvre reposent sur l’amélioration de compétences personnelles et une approche systémique des organisations selon le modèle de James Reason. Par ailleurs, l’apprentissage selon un modèle réflectif, où l’apprenant cherche lui-même les solutions adaptées à un problème avec un formateur “catalyseur” et bienveillant, s’avère beaucoup plus performant sur le plan cognitif et comportemental.
La simulation est une technique de formation qui permet à la fois de mettre en œuvre les principes sus-cités mais également de travailler des procédures avant de les appliquer chez le sujet vivant, de réaliser, puis d’évaluer des prises en charges en équipes de situations rares et/ou graves.
Cette technique est coûteuse compte tenu du prix des mannequins, des infrastructures et du ratio formateurs/apprenants élevé. Il convient donc de la mettre en œuvre selon les recommandations de bonnes pratiques de la HAS et d’en évaluer les résultats et l’impact sur le devenir des patients.

Revues générales
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Les virus influenza, en période hivernale, ne sont pas les principaux agents responsables des at-teintes respiratoires fébriles de l’enfant. Cependant, le fardeau de la grippe est sous-estimé. Elle est responsable de complications directes respiratoires, de défaillances de différents organes (en-céphalite, myocardite, myosite…), de surinfections bactériennes secondaires (pneumonie, otite…), voire de décès y compris chez l’enfant sain.
Malgré la disponibilité de molécules antivirales, la vaccination reste la clé de voûte de la préven-tion primaire. La grande variabilité du virus nécessite la mise en place d’un système d’alerte pour adapter les vaccins vis-à-vis des souches circulantes. Il est impératif de monitorer chaque année l’efficacité des vaccins disponibles. Cela permet de reconsidérer certaines recommandations.

Dossier : Épilepsie
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60 à 70 % des enfants atteints d’épilepsie sont libres de crises grâce à un traitement bien adapté au syndrome épileptique et aux caractéristiques de l’enfant. Près de 25 % continueront de présenter des crises.
Le nombre croissant de nouveaux médicaments antiépileptiques, disponibles depuis ces 25 dernières années, ont permis une amélioration de la prise en charge des enfants épileptiques. Les nouvelles molécules antiépileptiques ont pour but de proposer de nouvelles cibles thérapeutiques, de per-mettre un meilleur contrôle des crises et une meilleure tolérance.
Sont résumées dans cet article les caractéristiques de ces nouvelles molécules. Pour bien surveiller un traitement antiépileptique, il est important d’en comprendre les modes d’actions, les indications et les effets secondaires.