Extension des vaccins obligatoires : comment gérer les refus ?

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Depuis 2018, en France, l’obligation vaccinale, jusqu’ici limitée aux 3 vaccins diphtérie, tétanos et polio, a été étendue vers les 8 autres vaccins recommandés du calendrier du nourrisson c’est-à-dire coqueluche, Haemophilus influenzae b, hépatite B, pneumocoque conjugué, rougeole, oreillons, rubéole, et méningocoque C conjugué. Cette mesure ne s’appliquera qu’aux nourrissons nés après le 1er janvier 2018, les enfants plus âgés restant sous le régime précédent d’obligation qui restera donc en vigueur pour eux.

Quatre mois après la mise en application de cette mesure, on peut s’interroger sur les changements qui seront induits par cette mesure et sur les moyens que nous devrons déployer pour restaurer la confiance de notre population envers la prévention vaccinale et envisager à terme, la suspension d’une telle obligation.

Ce qui n’a pas changé

Le calendrier vaccinal est resté inchangé par rapport à l’année précédente [1]. Seul, le périmètre de l’obligation à évolué, passant de 3 à 11 vaccins. Si l’obligation ne porte que sur le calendrier du nourrisson, il ne faut toutefois pas oublier l’importance du rattrapage vaccinal qui concerne les vaccinations méningococcique C conjuguée, hépatite B et rougeole-oreillons-rubéole. De même, la vaccination de l’adolescent contre les infections hPV reste une priorité de santé publique.

Ce qui n’a pas changé non plus est la place[...]

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À propos de l’auteur

Service de Pédiatrie générale, Hôpital Armand-Trousseau, PARIS. Université Pierre-et-Marie-Curie, Paris VI, PARIS. Groupe de Pathologie infectieuse pédiatrique de la Société Française de Pédiatrie.