Genou douloureux au retour du ski

0

Les sports d’hiver remportent un franc succès auprès des enfants et adolescents, et ce dès leur plus jeune âge. Mais le ski reste une pratique à risque. Les chutes sont particulièrement fréquentes chez les plus jeunes pratiquants qui ne maîtrisent pas toujours leur vitesse et leur freinage. Et ces accidents survenant à haute cinétique laissent rarement indemnes [1].

La prise en charge immédiate des traumatismes au pied des pistes comporte dans la majorité des cas une démarche diagnostique, clinique et radiologique bien menée, aboutissant à un diagnostic et une thérapeutique adaptée. Mais dans un certain nombre de cas, aucune lésion n’a pu être mise en évidence lors de ce bilan initial et la douleur persiste malgré une immobilisation mise en place à titre antalgique.

Cette situation concerne volontiers le genou qui est le siège fréquent de lésions après un accident de ski [1]. Cet article a pour but de déjouer les pièges diagnostiques d’un genou douloureux au retour du ski, et d’orienter ces jeunes patients dans une démarche diagnostique et thérapeutique bien menée.

Pourquoi se focaliser sur le genou ?

Le genou est particulièrement exposé aux lésions lors de la pratique du ski. C’est un sport dit de “pivot-contact”. “Pivot” car, lors de la pratique, des contraintes en rotation sont imposées au genou. “Contact” car le pied, attaché au ski par la chaussure qui solidarise les segments jambe-pied en bloquant la cheville, est souvent un point fixe au sol alors que le reste corps, en mouvement rapide au-dessus, transmet toute son énergie au genou [2]. Les forces indirectes auxquelles il est soumis sont fortes lors des accidents du fait de sa situation entre le fémur et le tibia. Ces deux os longs forment des bras de leviers importants qui démultiplient les forces[...]

Connectez-vous pour consulter l'article dans son intégralité.

Pas encore abonné(e)
INSCRIVEZ-VOUS

Inscrivez-vous gratuitement et profitez de tous les sites du groupe Performances Médicales

S'inscrire
Partagez.

À propos de l’auteur

Service de Chirurgie orthopédique et réparatrice de l’enfant, Hôpital Armand Trousseau, PARIS.