Nutrition pédiatrique : quoi de neuf ?

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Les nouveautés marquantes concernant la nutrition pédiatrique ont été moins nombreuses au cours de l’année 2012 que lors de la précédente. Le comité de nutrition de la Société française de pédiatrie (CNSFP) s’est encore distingué en proposant des recommandations sur la vitamine D et le dépistage de la dénutrition. Une nouvelle enquête de l’Institut de veille sanitaire a révélé que des progrès restaient à faire dans la promotion de l’allaite-ment maternel dans notre pays. Nous n’avons pas échappé aux traditionnels marchands de peur qui ont encore sévi en prenant la nutrition pour cible. Enfin, des confirmations ont été apportées au sujet de la physiopathologie et de la prévention de l’obésité. Comme toujours, cette sélection demeure arbitraire et donc discutable.

Apports en vitamine D

Le CNSFP a refait le point sur la vitamine D chez l’enfant et l’adolescent [1]. Il a rappelé que le dosage de la 25-hydroxyvitamine D [25 (H) D] plasmatique était le meilleur marqueur du statut en vitamine D. Les seuils de 30 et 50 nmol/L définis-sent respectivement les déficits sévère (risque élevé de rachitisme) et modéré (risque élevé de minéralisation osseuse insuffisante et de possibles conséquences extra-osseuses) en vitamine D.

Une supplémentation en vitamine D3, à préférer à la vitamine D2, est nécessaire chez le nourrisson, l’enfant et l’adolescent pour assurer les besoins en vitamine D. Les recommandations sont les suivantes. Pour les nourrissons de 0 à 18 mois, la supplémentation est de 1000 à 1200 UI/j en cas d’allaitement au sein exclusif ou d’utilisation de lait non enrichi en vitamine D, et de 600 à 800 UI/j en cas d’allaitement avec un[...]

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À propos de l’auteur

Service de Nutrition et Gastroentérologie Pédiatriques, Hôpital Armand-Trousseau, PARIS.