0

Et ce mot est…

“Enseigner les enfants. La méthode ne suffit pas s’il lui manque quelque chose”, écrit Daniel Pennac* :
– C’est un gros mot ?
– Pire qu’“empathie” ?
– Sans comparaison. Un mot que tu ne peux absolument pas prononcer dans une école, un lycée, une fac ou tout ce qui y ressemble.
– Si tu sors ce mot en parlant d’instruction, tu te fais lyncher. 
– …
– Et ce mot est ?
– L’Amour.”

Revues générales
0

Pendant les vacances, les enfants allergiques peuvent développer de nouvelles allergies, présenter des récidives d’allergies connues (en particulier alimentaires) ou voir s’aggraver des pathologies connues (le plus souvent un asthme) par relâchement du traitement ou bien arrêt complet de celui-ci.
Cette revue précise ces diverses éventualités et insiste sur deux points trop souvent négligés : le traitement de l’enfant allergique devrait être revu et précisé avant le départ en vacances ; la prise en charge et le contrôle de ces affections devraient également être réévalués à la rentrée, en particulier le contrôle de l’asthme, au vu des facteurs exacerbateurs de la rentrée.
Évidemment, tout incident nouveau pendant les vacances nécessite le recours au pédiatre ou au pédiatre allergologue.

Dossier : Traitements positionnels
0

Il a été longtemps admis que la position préférentielle pour un nourrisson en situation de détresse respiratoire était la position demie-assise. Depuis les années 90, le décubitus ventral a pu être montré comme bénéfique en termes d’oxygénation et de fréquence respiratoire pour des patients de tout âge en situation de détresse respiratoire. Néanmoins, le nourrisson et le nouveau-né peuvent être considérés comme des populations spécifiques dans la mesure où leur mécanique respiratoire est différente et qu’il existe un risque spécifique de mort subite inexpliquée pour lequel le décubitus dorsal a été prouvé comme protecteur. Une revue Cochrane, récemment réactualisée, refait un point exhaustif sur ces différentes questions. Si elle confirme le bénéfice de la position ventrale chez le prématuré en ventilation mécanique, elle montre surtout qu’aucune position ne se dégage comme globalement favorable chez les autres patients, même en cas de pathologie pulmonaire unilatérale.

Dossier : Traitements positionnels
0

La question de la position de sommeil chez le nourrisson ayant un reflux gastro-œsophagien s’est considérablement simplifiée, lorsqu’il a été établi que la mort subite du nourrisson était favorisée par toute autre position que le décubitus dorsal. La question résiduelle est vite réglée : chez le nourrisson, il n’y a pas d’intérêt à utiliser le proclive dorsal (tête surélevée). Pendant l’éveil, la position ventrale est conseillée chez le nourrisson et la position proclive ventrale pour l’émission des rots.
Chez le prématuré hospitalisé, les avis divergent. La position latérale gauche, ou ventrale, diminuerait les reflux. Chez le grand enfant, par assimilation à l’adulte, le décubitus latéral gauche ou ventral et la surélévation de la tête peuvent être conseillés.
L’imputabilité du reflux dans la majorité des manifestations extra-digestives classiquement attribuée au reflux est soumise à caution et à preuve, avant de prodiguer conseils et traitements.

Dossier : Traitements positionnels
0

La plagiocéphalie fonctionnelle (PF) résulte de l’application de forces externes sur le crâne malléable du fœtus ou du nourrisson. Elle peut exister dès la naissance ou survenir secondairement.
La prévention dès la maternité concerne tous les nouveau-nés à terme ou proches du terme, en bonne santé. Elle repose sur la réalisation d’un examen clinique de l’enfant et passe notamment par la délivrance d’une information concernant l’impact bénéfique – pour l’enfant – de la mise en place d’un environnement favorisant son activité motrice spontanée.

Patrimoine
0

Sanofi est le 1er groupe pharmaceutique européen. Le chiffre d’affaires par famille de produits se répartit comme suit :
– produits pharmaceutiques (82,6%) : destinés au traitement des maladies cardiovasculaires, de la thrombose, des troubles du système nerveux central, des cancers, des allergies… ;
– vaccins humains (11,2%) : pédiatriques, contre la grippe, la méningite et la poliomyélite, vaccins de rappel… ;
– produits vétérinaires (6,2%).