Et ce mot est…
“Enseigner les enfants. La méthode ne suffit pas s’il lui manque quelque chose”, écrit Daniel Pennac* :
– C’est un gros mot ?
– Pire qu’“empathie” ?
– Sans comparaison. Un mot que tu ne peux absolument pas prononcer dans une école, un lycée, une fac ou tout ce qui y ressemble.
– Si tu sors ce mot en parlant d’instruction, tu te fais lyncher.
– …
– Et ce mot est ?
– L’Amour.”
Nutrition pédiatrique : quoi de neuf ?
Comme chaque année, la nutrition pédiatrique a fait couler beau-coup…
Pneumologie et allergologie : quoi de neuf ?
Rhinovirus, asthme et atopie Depuis 10 ans, les rhinovirus (HRV)…
Infectiologie pédiatrique en 2013 : quoi de neuf ? De la continuité dans le changement ou du changement dans la continuité ?
Otites moyennes aiguës : quoi de neuf à propos des…
Microbiote intestinal : quoi de neuf ?
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Calendrier vaccinal 2013 : une petite révolution !
Depuis plusieurs années, nous nous désespérions de ne jamais connaître…
“ Et un enfant leur entrouvrira la porte”
Deux frères, enfermés pendant 3 ans dans une pièce insalubre,…
Savoir reconnaître l’œdème aigu hémorragique du nourrisson
L’œdème aigu hémorragique du nourrisson (OAHN) est une vascularite bénigne…
Arthur et le fantôme
Arthur, 10 ans, est adressé à ma consultation par son…
Infection à Helicobacter pylori : quelle prise en charge en 2013 ?
Une infection par Helicobacter pylori (H. pylori) ne doit être recherchée (et traitée) qu’en présence de lésions gastro-intestinales pouvant être rattachées à l’infection. Chez un enfant présentant une symptomatologie clinique évocatrice ou compatible avec une gastrite ou un ulcère, la réalisation d’une endoscopie est recommandée avant de débuter tout traitement d’éradication du germe avec, si possible, mise en culture des biopsies et réalisation d’un antibiogramme. La sérologie doit être réservée aux études épidémiologiques. Le test respiratoire à l’urée marquée et la recherche d’antigènes dans les selles sont réservés au suivi après traitement. Le traitement – idéalement guidé par l’antibiogramme – repose soit sur un traitement triple (inhibiteur de la pompe à protons et 2 antibiotiques) soit sur un traitement séquentiel.
Toxidermies de l’enfant : actualités
Les toxidermies graves doivent être dépistées rapidement et ne pas être considérées comme de banales viroses, car elles peuvent mettre en jeu le pronostic vital. Le diagnostic est fragile et repose essentiellement sur des critères de présomption ou d’imputabilité intrinsèque et extrinsèque.
Les médicaments les plus incriminés sont : les aminopénicillines, les céphalosporines, les anticomitiaux (carbamazépine, barbituriques, lamotrigine) et le paracétamol. Le risque rare mais imprévisible d’évolution vers une toxidermie grave est marqué par certains signes d’alarme : la sévérité des signes fonctionnels et notamment l’intensité de la fièvre, l’altération de l’état général, le prurit ou la sensation de brûlures cutanées, l’œdème du visage, et surtout la survenue de lésions ou de décollement cutané, avec signe de Nikolski positif. La nécrolyse épidermique toxique et le DRESS syndrome sont les accidents médicamenteux les plus graves et imposent une hospitalisation. L’arrêt des médicaments suspects doit être le plus précoce possible.
Tout accident médicamenteux doit être rapporté au laboratoire concerné et/ou aux instances officielles de pharmacovigilance. Il faut fournir aux parents la liste des médicaments potentiellement responsables de l’accident observé. Le carnet de santé a un intérêt essentiel pour le suivi cohérent de ces enfants.