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Écoute ton silence

Un de mes chers collègues et ami pédiatre s’interrogeait à propos de l’importance que devrait avoir une initiation artistique au cours de la formation médicale pour accéder à de meilleures interactions avec les êtres et les choses.

Il m’écrivait se souvenir lui avoir confié les bienfaits retirés d’une expérience théâtrale conjointe au début de mes études médicales et au cours de laquelle s’étaient précisées diverses approches du don de présence si précieux au médecin.

Revues générales
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Les surdités congénitales moyennes à profondes concernent 1/1 000 nouveau-nés. En cas de surdité sévère à profonde, lorsque l’appareillage ne laisse pas espérer une réhabilitation auditive de bonne qualité, la question d’une implantation cochléaire doit être posée. C’est un outil de réhabilitation auditive dont l’efficacité est reconnue, qui nécessite cependant d’en bien connaître les indications et les limites.
En effet, la construction d’un système de référence auditivo-verbal fait intervenir non seule-ment l’audition périphérique mais aussi le développement des aires perceptivo-motrices, et de nombreux facteurs de construction cérébrale interviennent dans le résultat perceptif et lin-guistique.
Chez l’enfant, l’implant cochléaire s’inscrit dans un projet rigoureux qui tient compte des élé-ments médicaux, rééducatifs, psychologiques et sociaux. Les indications particulières sont celles qui concernent le très jeune nourrisson, les enfants ayant une surdité partielle, les im-plantations bilatérales. Dans les cas anatomiques difficiles, soit en cas d’ossification après méningite, soit en cas de malformation complexe de l’oreille interne ou du nerf auditif, l’implant du tronc cérébral peut être discuté.

Revues générales
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Depuis qu’elles existent, les différentes techniques d’AMP – notamment l’ICSI (intracyto-plasmic sperm injection) – ont soulevé des questions sur l’avenir à long terme des enfants nés après une grossesse issue de ces pratiques, et de nombreuses publications ont débattu de ces questions. Cet article fait le point sur les données les plus récentes concernant les trois risques principaux de l’ICSI : risque de cancer, risque pour la santé mentale, risque mal-formatif.
Les données actuelles sont globalement rassurantes : il n’y a pas, chez les enfants nés après ICSI, de risque particulier de cancer ou de troubles mentaux ; seul existe peut-être un sur-risque de malformation congénitale grave dont les futurs parents doivent être préalablement informés. Cependant, ce surrisque est de peu d’importance, et les principales malformations concernées conservent un risque de survenue très faible en valeur absolue.

Dossier : Neurologie
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L’AVC de l’enfant est mal reconnu à la phase aiguë. La survenue soudaine d’un déficit neuro-logique focal, parfois transitoire et fluctuant, est pourtant caractéristique.
L’imagerie précise le type d’accident (hémorragie cérébrale, infarctus artériel ou thrombose veineuse) et oriente le diagnostic étiologique, qui sera rapidement étayé par quelques inves-tigations simples : bilan cardiaque, biologie sanguine ou du LCR. Certaines mesures théra-peutiques immédiates sont adaptées à tous les AVC : surveillance continue, maintien de l’homéostasie, traitement de la cause, prévention des complications et rééducation précoce. L’indication des antithrombotiques dépend du mécanisme de l’accident.
Une attitude intégrative au sein d’unités neurovasculaires dédiées a permis de diminuer la morbi-mortalité post-AVC chez l’adulte. Un diagnostic urgent et des soins adaptés doivent permettre d’atteindre le même objectif chez l’enfant.

Dossier : Neurologie
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La période de l’adolescence est marquée par la croissance staturale et la puberté, intimement liées aux étapes du développement neuropsychique. La prise en charge à cette période déli-cate a des implications importantes, aussi bien sur le plan de la santé physique de l’adolescent que pour la construction de sa personnalité future.
Les développements physique, cognitif et psychologique, bien qu’ils présentent une variabili-té individuelle dans leur expression et leur temporalité, peuvent être déclinés en trois grandes étapes communes.
La première correspond au début de l’adolescence ; elle est marquée par la métamorphose physique des premiers signes pubertaires, par le développement des capacités d’abstraction, de raisonnement hypothético-déductif sur le plan cognitif et, sur le plan psychologique, par le début du processus de séparation/individuation.
La seconde correspond à la mi-adolescence avec la mise en place des dernières étapes pu-bertaires et la poursuite de la croissance, l’apparition de la capacité à manipuler des con-cepts théoriques et de l’intérêt pour les questions fondamentales (sens de la vie…) et, sur le plan psychologique, par le tiraillement entre des mouvements contradictoires et des compor-tements d’expérimentation et de prise de risque.
La fin de l’adolescence est marquée par la fin de la croissance staturale, par la capacité à mener un raisonnement jusqu’à son terme, par l’intérêt pour le raisonnement intellectuel et sociétal et par la stabilisation identitaire et des capacités relationnelles.

Dossier : Neurologie
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Les étapes du développement de l’enfant nécessitent une analyse intégrative. Le but de cet article est de donner des éléments de réflexion au pédiatre dans sa démarche hypothético-déductive de compréhension d’un décalage développemental, d’une dysharmonie qui s’installe ou d’une déficience et de sa signification. Pour interpréter les étapes du dévelop-pement d’un enfant et ses variations, il y a nécessité de connaître certes les étapes clas-siques des acquisitions mais surtout d’avoir une vision à la fois chronologique et transversale des composantes du développement. Cette analyse neuropédiatrique doit être intégrative. Les principaux concepts nécessaires à la compréhension du développement de ces diffé-rentes fonctions seront décrits.

Patrimoine
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Sartorius est l’un des principaux fournisseurs d’équipements et de services de pointe destinés à l’industrie biopharmaceutique. Il propose des solutions pour fermenter, filtrer, traiter et stocker des fluides ainsi que des technologies de laboratoire.

Patrimoine
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Vous êtes un certain nombre à nous poser la question de ce qui est déductible ou non, en matière de travaux. Que ce soit dans le cadre de vos investissements ou dans le cadre de vos SCI. Alors, voyons comment cela fonctionne et comment vous en servir pour réduire vos impôts !