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Et ce mot est…

“Enseigner les enfants. La méthode ne suffit pas s’il lui manque quelque chose”, écrit Daniel Pennac* :
– C’est un gros mot ?
– Pire qu’“empathie” ?
– Sans comparaison. Un mot que tu ne peux absolument pas prononcer dans une école, un lycée, une fac ou tout ce qui y ressemble.
– Si tu sors ce mot en parlant d’instruction, tu te fais lyncher. 
– …
– Et ce mot est ?
– L’Amour.”

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Communément appelée “désensibilisation” et définie par l’administration comme un extrait allergénique à des concentrations et des doses progressivement croissantes, l’immunothérapie spécifique (ITS) a été décrite il y a un peu plus d’un siècle, en 1911, par Noon et Freeman qui réalisèrent la première inoculation prophylactique contre le rhume des foins. Cette “vieille dame” a progressivement évolué pour devenir une thérapeutique moderne répondant aux règles d’évaluation de la médecine fondée sur les preuves. Son efficacité est désormais bien documentée à la fois dans la rhino-conjonctivite allergique et dans l’asthme. De plus, c’est le seul traitement à visée étiologique des manifestations respiratoires allergiques.
Le développement de la voie sublinguale en immunothérapie s’est accompagné d’une multiplication d’essais cliniques, notamment chez l’enfant, enrichissant rapidement nos connaissances. Les années à venir promettent d’être passionnantes avec l’arrivée de résultats d’études qui confirmeront, nous l’espérons, l’impact potentiel de l’immunothérapie spécifique sur la marche allergique de l’enfant, de la rhinite à l’asthme. Ce dernier point est particulièrement important si on se réfère à l’asthme de l’enfant pour lequel aucune des molécules disponibles à ce jour n’a pu faire la preuve d’une quelconque action sur l’histoire naturelle de la maladie.

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Les troubles alimentaires de l’enfant sont des motifs de consultation fréquents chez le pédiatre. Ils sont parfois liés à des problématiques organiques qu’il faut diagnostiquer, mais bien souvent, et ce quel que soit l’âge de l’enfant, ils sont à mettre en perspectives avec des troubles des interactions parents/enfants, parfois directement en lien avec une psychopathologie parentale.
L’auteur fait le point sur les principaux caps de développement de l’enfant en ce qui concerne la place de la nourriture, puis évoque les différents types de problématiques psychopathologiques parentales pouvant introduire des interactions pathogènes.

Revues générales
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Les traumatismes en varus forcé de la cheville de l’enfant et de l’adolescent sont très fréquents. Ils sont à l’origine d’entorse vraie, plus ou moins sévère, du ligament latéral externe et de décollement épiphysaire de l’extrémité inférieure de la fibula.
Les circonstances de l’accident, l’examen clinique, l’âge de l’enfant et ses activités sportives habituelles sont à prendre en compte pour proposer le traitement le plus adapté à chaque situation.

Dossier : Anomalies fréquentes des OGE du garçon
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L’hypospadias est l’une des malformations congénitales urogénitales masculines les plus fréquentes avec une incidence significativement croissante sur les 25 dernières années : environ 1/250 garçons nouveau-nés. L’anomalie résulte de l’insuffisance de virilisation du tubercule génital dont les causes sont essentiellement inconnues et probablement multifactorielles.
Une large variété de techniques opératoires a été élaborée au cours des dernières décennies. L’évaluation des résultats à long terme de la réparation de l’hypospadias repose sur l’aspect cosmétique, la miction, les fonctions érectile et sexuelle et la satisfaction du patient.

Dossier : Anomalies fréquentes des OGE du garçon
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Les anomalies des organes génitaux externes du garçon ont diverses étiologies et des présentations cliniques variées. En dehors de l’hypospadias facilement diagnostiqué, il est parfois difficile de distinguer micropénis, palmure de verge et pénis enfoui. Dans ce dernier cas, l’origine anatomique et physiopathologique reste débattue, entre excès de tissu adipeux, défaut d’attachement à la base du pénis ou ballonisation préputiale par un phimosis du nourrisson.
Les techniques de corrections chirurgicales sont variées et doivent être effectuées par un urologue pédiatre expérimenté. L’intervention chirurgicale est recommandée dans la petite enfance et reprend la technique décrite par Mitrofanoff et al. pour éviter toute miction préputiale. Elle doit être associée à une prise en charge nutritionnelle en cas d’obésité. Mais souvent, ce n’est qu’à l’adolescence que le jeune garçon très motivé vient consulter.

Dossier : Anomalies fréquentes des OGE du garçon
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Un micropénis est défini par une verge de petite taille (moins de 2,5 cm chez un nouveau-né à terme) dont la morphologie est normale. Il est le signe d’une insuffisance de sécrétion ou d’action de la testostérone in utero entre la fin du premier trimestre et la naissance. Les étiologies du micropénis se répartissent en insuffisance hypophysaire, insuffisance testiculaire, ou insensibilité partielle aux androgènes. Dans un tiers des cas, aucune étiologie n’est retrouvée.
Le micropénis peut être le signe d’une insuffisance hypophysaire multiple, incluant l’hormone de croissance et l’adrénocorticotrophine (ACTH), qui nécessite un traitement substitutif urgent. Un traitement par la testostérone permet en règle générale de normaliser les dimensions de la verge.

Dossier : Anomalies fréquentes des OGE du garçon
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La cryptorchidie est une situation fréquente en consultation pédiatrique (1,4 à 1,6 % des nouveau-nés) qui ne doit pas être banalisée. La surveillance et la prise en charge chirurgicale précoce de ces patients se justifient en raison de l’impact de ces anomalies sur la fertilité et sur le risque tumoral.
La plupart des cryptorchidies sont idiopathiques en particulier lorsque le testicule est palpable mais en position non anatomique, et les examens complémentaires ne sont alors pas nécessaires. En cas d’absence de testicule palpable ou d’anomalies urogénitales associées (micropénis, hypospade), un bilan complémentaire est justifié à la recherche d’anomalies endocriniennes et/ou génétiques.

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Présentation du groupe
Bull est spécialisé dans le développement, la construction et l’intégration de matériels et de systèmes informatiques. Le groupe exerce des activités très variées : HPC ou high performance computer, sécurité, data center, cloud computing, business intelligence, outsourcing…) pour des secteurs aussi divers que les Transports, la Recherche, la Défense, la Finance, les Administrations…