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C’est tellement beau !

Des enfants d’une école maternelle sont assis à même le sol d’un musée, face à une peinture d’art devant laquelle s’est arrêtée la maîtresse des écoles qui les accompagne. Ils sont silencieux, dans un état d’émerveillement – au sens propre de l’accueil de la beauté, de l’harmonie et du mystère de la découverte – qui illumine leur regard.

L'année pédiatrique 2022
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Dans les arthrites juvéniles idiopathiques (AJI), de nombreux articles s’intéressent aux formes systémiques réfractaires à risque d’atteinte pulmonaire, notamment les formes survenant sur un terrain HLA DRB1*15, de grandes études internationales multicentriques ont permis d’obtenir de nouvelles autorisations sur le marché notamment dans des AJI d’évolution polyarticulaire ainsi que certaines autres formes pour l’inhibiteur de Janus kinase tofacitinib et dans les AJI avec enthésite ou associées au psoriasis pour l’anti-interleukine-17 sécukinumab.

L'année pédiatrique 2022
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L’identification de la disposition segmentaire des hémangiomes infantiles (HI) est importante pour la recherche des syndromes PHACE (malformations de la fosse postérieure, hémangiome, anomalies artérielles, anomalies cardiaques, anomalies oculaires) associés aux HI et fournit également des indices sur la physiopathologie. Auparavant, les hémangiomes segmentaires étaient représentés sur 4 régions faciales, dont 3 correspondant à des métamères faciaux connus d’innervation du nerf tri­jumeau (V1, V2, V3).

L'année pédiatrique 2022
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En cette fin d’année 2022, nous allons faire un tour d’horizon des épidémies hivernales et d’un traitement prophylactique très attendu, parler d’asthme, un tout petit peu de la COVID-19, redécouvrir l’échographie pulmonaire, chercher des solutions pour améliorer l’air que respirent nos enfants, et se (re)mettre au sport. Vaste programme, c’est parti !

L'année pédiatrique 2022
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Cette année a lieu le renouvellement de la labellisation des réseaux maladies rares par le ministère de la Santé. C’est l’occasion de faire le point sur toutes les actions menées ces cinq dernières années, de préciser les difficultés et les besoins et de définir les objectifs à viser.

L'année pédiatrique 2022
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Cette année, la production bibliographique en nutrition pédiatrique s’est surtout enrichie de recommandations qui ont permis de corriger, en totalité ou en partie, des préconisations antérieures qui nécessitaient cet éclaircissement. Mais certaines publications ont néanmoins continué à semer le doute. Nous développerons les premières et dénoncerons les secondes.

L'année pédiatrique 2022
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Cette année, une étude épidémiologique a fait le point sur la progression des maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (MICI) pédiatriques à travers le monde. Aussi, comme tous les ans, des mises au point ont été faites par les experts en gastroentérologie européens, concernant le suivi des enfants avec une maladie cœliaque et l’utilisation des tests respiratoires pour les patients avec des symptômes digestifs. Enfin, nous verrons si les coliques du nourrisson ont un impact sur le comportement ultérieur de l’enfant et si les mesures alternatives dans la prise en charge des douleurs abdominales fonctionnelles sont efficaces au long cours.

L'année pédiatrique 2022
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Cette année encore, la COVID a occupé une place importante dans l’actualité avec un variant Omicron beaucoup plus contagieux qui a changé la donne en termes de nombre de cas pédiatriques et une campagne vaccinale pour les 5-11 ans qui n’a pas eu le succès escompté. En parallèle, les autres infections “classiques” de l’enfance sont revenues en force.

Analyse bibliographique
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Plus de 30 000 enfants ont reçu une transplantation hépatique (TH) dans le monde ces 4 dernières décennies. Au cours du temps, l’évolution a été marquée par la mise en place d’immunosuppresseurs efficaces dans les années 80 et de nouvelles méthodes chirurgicales dans les années 90 pour s’adapter à la pénurie de greffons à la bonne taille. Les indications de TH pédiatrique, essentiellement liées à des maladies hépatiques cholestatiques précoces ou génétiques, diffèrent de celles de l’adulte. Les enfants ont moins d’immunosuppression par rapport aux patients plus âgés et la récurrence de la maladie hépatique sur le greffon est moins fréquente par rapport à l’adulte. Depuis 1985, les données cliniques et biologiques des enfants transplantés sont répertoriées dans le registre de TH européen établi dans 31 pays.

Analyse bibliographique
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La dermatite atopique est une maladie inflammatoire cutanée chronique dont la prévalence est de 19 % avant l’âge de 6 ans. L’âge de début des symptômes, eczéma avec prurit sévère et risque d’infections cutanées augmentées, survient dans 90 % des cas avant 5 ans. La qualité de vie des enfants est souvent altérée. Lors des poussées sévères, les corticoïdes systémiques sont utilisés, parfois associés à des immunosuppresseurs (azathiprine, methotrexate et ciclosporine). Le dupilumiab est un anticorps monoclonal inhibant la voie de signalisation de l’IL4 et IL13, deux cytokines produites dans l’inflammation de type 2, impliquées dans les lésions de la barrière cutanée. L’utilisation du dupilumab est approuvée pour le traitement de la dermatite atopique et l’asthme modéré à sévère de l’enfant de plus de 6 ans et pour la polypose nasale de l’adulte. Ce traitement est bien toléré par les patients.

Revues générales
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La migraine est fréquente chez l’enfant et ses conséquences sur le quotidien peuvent rapidement s’installer. L’identification des facteurs déclenchants, notamment via un agenda, permet de prévenir les récidives de crise. Le traitement de crise doit être pris le plus précocement possible, d’où l’intérêt de mettre en place un projet d’accueil individualisé.
Les anti-inflammatoires non stéroïdiens sont à proposer en première intention pour le traitement de la crise : l’ibuprofène (10 mg/kg/prise) est d’abord recommandé, l’utilisation du sumatriptan nasal (10 à 20 mg) est également possible chez l’adolescent de plus de 12 ans avec une bonne efficacité et une bonne tolérance. Les traitements de fond non médicamenteux sont recommandés en première intention chez l’enfant. La mise en place d’un traitement de fond médicamenteux relève de l’avis d’un centre spécialisé et elle n’est à envisager qu’après échec des traitements non pharmacologiques.