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Et ce mot est…

“Enseigner les enfants. La méthode ne suffit pas s’il lui manque quelque chose”, écrit Daniel Pennac* :
– C’est un gros mot ?
– Pire qu’“empathie” ?
– Sans comparaison. Un mot que tu ne peux absolument pas prononcer dans une école, un lycée, une fac ou tout ce qui y ressemble.
– Si tu sors ce mot en parlant d’instruction, tu te fais lyncher. 
– …
– Et ce mot est ?
– L’Amour.”

Dossier : Suivi du grand prématuré par le pédiatre
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Assurer un suivi pédiatrique de qualité du développement neurocognitif des anciens prématurés permet d’améliorer leur pronostic scolaire et professionnel. Le suivi neurocognitif se fait selon un schéma adapté au risque neurocognitif de l’enfant au cours des consultations pédiatriques et par le biais d’évaluations psychométriques standardisées, à l’aide de tests validés réalisés par un binôme psychologue-neuropsychologue à des moments clés du développement de l’enfant.
L’utilisation de tests standardisés a pour avantage de porter un regard objectif sur le développement global de l’enfant, ses compétences et ses difficultés, à destination des parents et des professionnels qui l’entourent.
Le pédiatre est au cœur du dispositif de suivi neurocognitif. En tant que médecin référent, c’est lui qui va coordonner les demandes d’évaluations au moment pertinent et recommander les prises en charge précoces.

Dossier : Suivi du grand prématuré par le pédiatre
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La mise en place d’un suivi des enfants vulnérables (SEV) est un des axes forts du plan périnatalité 2005-2007. Il est développé en complément du suivi habituel proposé à tous les enfants quelles que soient leurs conditions de naissance. Il repose sur la création d’un réseau ville-hôpital associant aux établissements de santé, les pédiatres et médecins généralistes libéraux, les médecins exerçant dans les services de PMI et les acteurs des centres d’action médico-sociale (CAMSP). Il a pour buts de garantir le meilleur accès aux soins pour l’ensemble de la population et d’améliorer la qualité de la prise en charge de la mère et de son enfant autour de la naissance.
Une des plus importantes missions de ces réseaux de santé périnatale est d’améliorer la formation des professionnels sur le dépistage précoce et l’orientation des déficiences, dans le but final d’en améliorer le pronostic ultérieur grâce à une prise en charge précoce et optimisée.

Billet du mois
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N’avons-nous pas été maintes fois surpris par la formulation de cette expression d’apparente maturité, énoncée comme étonnamment maîtrisée par nos jeunes enfants…
Sommes-nous demeurés toujours attentifs à ce que certains d’entre nous auraient pu considérer chez eux comme la recherche du mot juste et la marque de début d’un discours cohérent…

L'année pédiatrique 2015
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C’est un exercice difficile que de succéder à Antoine Bourrillon pour ce rendez-vous annuel d’infectiologie pédiatrique. Souhaitons que les lecteurs aient une certaine indulgence pour ce premier essai.
L’année 2015 aura malheureusement été particulièrement polluée par l’abondance des “polémiques”, pétitions et autres messages antivaccinaux activement véhiculés sur le Web. Heureusement, l’année 2015 aura été riche de nouvelles données dans ce domaine de la vaccinologie et de ses impacts épidémiologiques. En voici une sélection parmi les plus importants.

L'année pédiatrique 2015
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Le diagnostic non invasif de la maladie cœliaque
En 2012, la Société européenne de gastro-entérologie, hépatologie et nutrition pédiatrique (ESPGHAN) avait proposé une procédure de diagnostic fondée sur le dosage des anticorps antitransglu-taminase, anti-endomysium et le typage HLA-DQ2/DQ8 dans le but de limiter le recours à la biopsie intestinale [1] chez les patients suspects de la maladie cœliaque.

L'année pédiatrique 2015
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Des fonctions altérées dès le plus jeune âge pour des raisons multifactorielles
Il est maintenant établi que les enfants ayant un syndrome obstructif sévère à 7 ou 9 ans conservent cette obstruction bron-chique toute leur vie, et sont de plus à risque de BPCO précoce. L’évolution des fonctions respiratoires de 1 mois à 18 ans ont été rapportée chez 241 enfants australiens [1]. Dans cette étude australienne, les facteurs associés à une obstruction persistante sur les petites voies aériennes étaient le tabac pendant la grossesse, le tabagisme maternel, l’atopie détectée précocement et le fait d’être une fille, ainsi qu’une diminution des débits bronchiques précoces. Mais, à l’inverse, le non contrôle de l’asthme n’avait aucune influence sur la dynamique des fonctions respiratoires. La conclusion est que des fac-teurs environnementaux et génétiques jouent sur le devenir du capital respiratoire.

L'année pédiatrique 2015
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Notre environnement actuel nous expose à davantage d’allergènes, mais aussi à des modes de vie pouvant retentir sur l’expression de notre code génétique. L’épigénétique nous apprend que certaines de nos conditions de vie peuvent modifier notre code génétique en accord avec la théorie hygiéniste de l’allergie [1]. Parmi d’autres, cette revue aborde quelques faits cliniques et biologiques que les pédiatres doivent connaître.

L'année pédiatrique 2015
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Les publications de 2015 n’ont pas révolutionné la nutrition pédiatrique. Elles ont surtout eu l’intérêt de confirmer ou con-solider des évolutions conceptuelles récentes.
Les âges d’introduction des aliments à fort potentiel allergisant et du gluten dans l’objectif de prévenir, respectivement, les allergies et la maladie cœliaque ont été confirmés et corrigés. Les adipocyte beiges, après les blancs et les bruns, pourraient jouer un rôle dans l’homéostasie énergétique. L’importance de la génétique, l’intérêt de la chirurgie bariatrique et l’inefficacité de la prévention dans l’obésité ont été consolidés.

L'année pédiatrique 2015
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Annus horribilis ! En 2015, alors que le sort s’acharnait sur la France, nombre de bonnes nouvelles étaient annoncées à travers le monde entier : réduction spectaculaire de la mortalité par rougeole dans le monde (OMS), diminution globale de la mortalité avant 5 ans, confirmation de l’efficacité de la vaccination rotavirus tant sur la mortalité que sur la diminution drastique des hospitalisations pour diarrhées. Quant à la vaccination contre le pneumocoque, si son efficacité indirecte chez les sujets adultes était connue, le vaccin conjugué est maintenant recommandé chez tous les sujets de plus de 60 ans aux États-Unis.

L'année pédiatrique 2015
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Hypertrophie des végétations adénoïdes : un pas vers un traitement médical ?
L’hypertrophie des végétations adénoïdes est très fréquente chez l’enfant, surtout entre 18 mois et 3 ans. Elle est contempo-raine de la maladie d’adaptation. La symptomatologie qu’elle entraîne est bien connue : respiration buccale, ronflements, rhinorrhée chronique, rhinopharyngite à répétition et, indirectement, otite séromuqueuse chronique. Le diagnostic clinique est en général très simple, et la fibroscopie par voie nasale – qui doit être systématique chez tout enfant chez lequel on envisage une intervention – montre ces végétations hypertrophiées, obstruant le cavum, voire les choanes.

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