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Des enfants émerveillés

Les enfants ont une capacité extraordinaire à s’émerveiller.
Ils savent regarder ce que nous ne voyons plus, entendre ce que nous n’écoutons plus, accueillir les émotions que nous avons perdues.
Combien sommes-nous alors à être tentés de les suivre pour retrouver les éblouissements de notre propre enfance ?

Revues générales
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En présence d’un nourrisson qui refuse de manger, il est important d’analyser, d’une part, la symptomatologie exacte de ce refus – sélectif ou global, accompagné ou non d’anxiété, avec ou sans troubles cognitifs – et, d’autre part, d’explorer les pratiques parentales et d’évaluer les quantités ingérées et le retentissement staturo-pondéral.
Ainsi, on pourra différencier des difficultés mineures de troubles réels du comportement alimentaire nécessitant une approche pédopsychiatrique.

Revues générales
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Les effets secondaires systémiques principaux des corticoïdes inhalés (CI) portent sur la croissance, le métabolisme osseux et la fonction surrénalienne. Ils dépendent des propriétés des molécules choisies, de la dose réellement délivrée, de l’observance et de la susceptibilité individuelle.
Les effets systémiques des différents CI ont été étudiés principalement à des doses faibles à modérées, en poudre sèche, sur des durées de quelques mois et dans un nombre limité d’études. Les CI affectent la taille. Le déficit de taille s’installerait au cours des premiers mois, avant de se rattraper partiellement. Il serait de l’ordre de –1 cm à l’âge adulte après 5 années de traitement à doses modérées. Après un an de traitement l’effet sur la taille serait moindre pour la fluticasone propionate que pour le budésonide ou la béclométhasone dipropionate. Le retentissement osseux semble léger, les données sont insuffisantes pour conclure à une différence d’effet osseux entre les différents CI. L’effet freinateur surrénalien n’est pas cliniquement significatif et serait comparable entre les CI.

Revues générales
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La toxoplasmose congénitale résulte d’une transmission verticale de la mère au fœtus du parasite Toxoplasma gondii après une primo-infection maternelle. L’incidence de la toxoplasmose congénitale est de 200 à 300 cas annuels en France, soit 2,5 pour 10 000 naissances vivantes, en raison d’une diminution régulière de l’exposition de la population au parasite.
En prénatal, l’efficacité du traitement par spiramycine, prescrit après une séroconversion maternelle pour limiter le passage transplacentaire du toxoplasme, n’a pas été étayée par des études prospectives. Néanmoins, les résultats des études récentes s’accordent sur une efficacité à la condition d’un délai limité à quelques semaines entre l’infection maternelle et le début du traitement.
Pour autant, il n’y a pas d’indication à déclencher un accouchement ou à effectuer une césarienne après une séroconversion pendant les dernières semaines de grossesse. Les fœtus infectés après une séroconversion maternelle du premier trimestre et traités en prénatal comme en postnatal ont un bon pronostic à long terme si leurs échographies sont normales. La biologie moléculaire prend une place croissante dans le diagnostic prénatal et néonatal.

Dossier : Autisme
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Parmi les facteurs environnementaux susceptibles de favoriser l’autisme, le rôle des folates (vitamine B9) a été avancé et confirmé par différentes études épidémiologiques qui ont montré la prévalence élevée de troubles du métabolisme et du transport des folates chez les enfants autistes, ainsi que les bénéfices apportés dans certains cas par une supplémentation en acide folique.
À la suite de ces observations, deux études observationnelles récentes, effectuées sur de larges cohortes mère‑enfant, ont montré qu’une supplémentation maternelle périconceptionnelle en acide folique permettait de diminuer le risque d’autisme d’environ 40 % chez les enfants.

Dossier : Autisme
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Entre juin 2005 et mars 2012, la Haute Autorité de santé a établi des recommandations concernant les troubles envahissants du développement et l’autisme. Après avoir brossé le tableau actuel de ces troubles, nous proposons une analyse des recommandations.
La démarche diagnostique préconisée en quatre points (repérage individuel des troubles, confirmation du diagnostic, évaluation du fonctionnement de la personne et suivi régulier de l’évolution) rencontre un large consensus. Parmi les interventions éducatives et thérapeutiques, la discussion porte sur l’intérêt des différentes approches et les outils pour en juger. L’accent porté sur les soins somatiques et les précisions concernant les prescriptions médicamenteuses nous paraissent essentiels.
La poursuite des recherches dans un climat apaisé permettant un véritable dialogue entre professionnels ayant des approches différentes est indispensable.

Dossier : Autisme
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Les troubles du spectre autistique (TSA) incluant l’autisme sont des entités neuropsychiatriques dont la prévalence a connu une augmentation durant ces dernières années. Ces pathologies étaient initialement considérées sans bases neurobiologiques, mais la mise en évidence d’anomalies génétiques dans des maladies rares fortement associées au TSA a permis des progrès significatifs dans la génétique de ces maladies.
En effet, il a été mis en évidence des gènes de susceptibilité qui peuvent parfois concourir à la compréhension des mécanismes neurobiologiques qui dysfonctionnent dans ces pathologies, ce qui pourrait permettre à l’avenir la mise en place de thérapies spécifiques.

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