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Écoute ton silence

Un de mes chers collègues et ami pédiatre s’interrogeait à propos de l’importance que devrait avoir une initiation artistique au cours de la formation médicale pour accéder à de meilleures interactions avec les êtres et les choses.

Il m’écrivait se souvenir lui avoir confié les bienfaits retirés d’une expérience théâtrale conjointe au début de mes études médicales et au cours de laquelle s’étaient précisées diverses approches du don de présence si précieux au médecin.

Dossier : Dépistage au cabinet
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Plus de 93 % de l’activité pédiatrique libérale est régie par la Nomenclature générale des actes pro-fessionnels (NGAP). Au fur et à mesure des négociations conventionnelles, de nombreuses majora-tions ont été créées qui ne peuvent se cumuler avec la consultation, mais cela n’a pas suffi à revalo-riser notre profession. Nous sommes toujours en attente de la ROSP pédiatrique et d’une CCAM cli-nique, promises depuis 13 ans, mettant en place une hiérarchisation des consultations, valorisant nos examens aux âges clé, de dépistage, nos consultations longues et qui donnera enfin aux pédiatres les moyens financiers de mieux équiper leurs cabinets.
La Classification commune des actes médicaux (CCAM), à visée diagnostique et/ou thérapeutique, est sous-utilisée par les pédiatres et ne concerne que 7 % de notre activité. Il faut donc en faire la promotion, former les pédiatres dès leur internat à leur utilisation et leur codage, et surtout créer des actes spécifiques supplémentaires.

Dossier : Dépistage au cabinet
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La surdité est la déficience sensorielle la plus fréquente de l’enfant. Les surdités sévères ou pro-fondes concernent 1/1 000 nouveau-nés. À ceux là s’ajouteront les enfants qui développent une surdi-té neurosensorielle secondaire et ceux qui auront une surdité de transmission acquise. La mise en place de la parole dépend des possibilités de perception auditive, et celle-ci est inévitablement affec-tée par la surdité.
Les surdités “bilatérales de perception sévères ou profondes” congénitales sont celles qu’il est le plus grave de méconnaître. La précocité du diagnostic et de la prise en charge est essentielle pour assu-rer un développement optimal du langage oral.

Dossier : Dépistage au cabinet
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La précocité de la prise en charge des troubles envahissants du développement (TED) est un facteur pronostique majeur. Cela fait du dépistage, et des acteurs du dépistage, un des points clés des TED. Le dépistage est avant tout clinique. Les examens de santé obligatoires des premiers mois, réalisés avec précaution, sont un support important du dépistage.
Quelques outils de dépistage plus spécifiques des TED sont actuellement disponibles en français, sur-tout pour les plus jeunes enfants. Nous présenterons ici les tests les plus recommandés, d’une façon pratique, pour faciliter leur utilisation en cabinet de médecine générale ou de pédiatrie.
L’attente du diagnostic ou d’une prise en charge spécifique ne doit jamais empêcher la mise en place d’une prise en charge symptomatique (p. ex. orthophonie devant un retard de communication ou de parole).

Revues générales
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Une réaction locale (douleur, papule, érythème, prurit) est normale après une piqûre de moustique. Les jeunes enfants n’ayant pas encore acquis une tolérance naturelle sont les plus sensibles. En France, les réactions graves, systémiques, sont rares, mais la survenue d’une anaphylaxie doit faire rechercher une mastocytose.
La conduite à tenir varie selon les spécialistes. Certains allergologues considèrent qu’en l’absence de réactions systémiques, une allergie IgE-dépendante peut être exclue, tandis que d’autres réalisent des tests cutanés et envisagent une allergie IgE-dépendante si ceux-ci sont positifs.
Si le test cutané est positif, un anti-H1, une corticothérapie locale, des désinfectants sont indiqués. Le plus souvent, il n’y a pas d’indication à entreprendre une ITS, car les extraits sont mal standardisés ; mais certains ont obtenus de bons résultats avec les extraits actuels, en particulier sublinguaux. L’obtention d’allergènes de meilleure qualité pour le diagnostic et l’ITS est de nature à faire évoluer les indications de l’ITS.

Revues générales
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L’infection néonatale précoce (INP) reste une préoccupation majeure dans les pays en voie de développement comme dans les pays industrialisés. Parce qu’aucun élément clinique ni marqueur biologique n’est assez sensible et spécifique pour permettre à lui seul d’établir le diagnostic, la prise en charge repose sur un faisceau d’arguments cliniques et biologiques, et expose de nombreux nouveau-nés à des examens complémentaires et antibiothérapies néonatales dont les effets délétères sont aujourd’hui établis (émergence de bactéries multirésistantes, perturbations du microbiote impliquées dans la survenue de pathologies ultérieures).
Alors que la prévalence des infections néonatales précoces a diminué depuis la généralisation de l’antibioprophylaxie périnatale, l’évidence s’impose d’adapter notre stratégie médicale à ces modifications épidémiologiques récentes, en limitant les indications d’antibiothérapie aux seuls enfants à haut risque d’infection.

Revues générales
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La microflore cutanée protège la peau par différents modes d’action. L’existence d’un déséquilibre, même en l’absence d’infection, dans différentes pathologies telles que la dermatite atopique, l’acné, la rosacée ou le psoriasis soutient cette hypothèse. Par ailleurs, Staphylococcus aureus colonise jusqu’à 90 % des patients atteints de dermatite atopique (vs 10 % dans la population générale), et on lui attribue une grande partie des poussées de DA, indépendamment d’une infection.
Associé au déficit de la barrière cutanée et au déséquilibre de la fonction immunitaire, le déséquilibre de la microflore cutanée appelée microbiome est responsable des poussées de dermatite atopique. Le staphylocoque peut donc être préoccupant, mais il faut cibler le bon !

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