Régurgitations du nourrisson : à chaque bébé sa prise en soins

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Jeudi 1er décembre, Réalités Pédiatriques, en partenariat avec le laboratoire Gallia et Nutricia Allergie, a organisé une webconférence sur les régurgitations du nourrisson et leur prise en soins autour du Dr Marc Bellaïche, du Pr Tu-Anh Tran et du Dr Anaïs Lemoine. En voici les résumés.

Un même symptôme, des profils différents ?

Compte rendu rédigé par le Dr M. Bellaïche, Hôpital Robert Debré, Paris.

Les critères de Rome IV, qui décrivent les troubles fonctionnels intestinaux du nourrisson, établissent une définition précise des régurgitations [1]. Le diagnostic se fait chez des enfants âgés de trois semaines à douze mois en bonne santé par ailleurs, en cas de régurgitations deux fois ou plus par jour pendant trois semaines ou plus et en l’absence d’effort pour vomir, de vomissements sanglants, de fausses routes, d’apnée, de stagnation de la croissance, de difficultés pour s’alimenter ou pour avaler ou d’attitude en torticolis (syndrome de Sandifer). Cette définition se veut normative, dans le but de fédérer la terminologie.

Tout ce qui n’est pas régurgitation représente donc un reflux gastro-œsophagien (RGO) compliqué du nourrisson. L’attitude thérapeutique est alors simple : mesures hygiéno-diététiques ou IPP. L’article présentant les recommandations nord-américaines et européennes propose le même paradigme dichotomique [2]. En pratique clinique, est-il si aisé de faire le distinguo régurgitation et RGO ? Tous les RGO ne peuvent-ils pas être vécus par les familles, comme des symptômes gênants… et de ce fait être tous compliqués, avec prescription d’IPP à la clef ?

Le vécu de consultation nous permet de proposer, non pas des définitions institutionnelles, mais une approche clinique menant à des attitudes thérapeutiques adaptées :

>>> Lorsque le bébé présente des rejets simples, il y a des remontées involontaires de lait qui tachent les vêtements ou le canapé, sans rictus désagréable visible. Ces rejets surviennent en moyenne moins de 3 fois par jour. Il convient de vérifier la reconstitution et la quantité des biberons ou la position lors de l’allaitement[...]

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À propos des auteurs

Hôpital Robert-Debré, PARIS

CHU, Nîmes

Nutrition et Gastroentérologie pédiatriques, Hôpital Trousseau, PARIS.