
Quel est le devenir des adolescents ayant eu un bilan cardiaque avant la pratique de football à haut niveau ?
Malhotra A et al. Outcomes of cardiac screening in adolescent…
Malhotra A et al. Outcomes of cardiac screening in adolescent…
Il est important de dépister, parmi les enfants ronfleurs ceux à risque de présenter un syndrome d’apnées obstructives du sommeil (SAOS). L’objectif annoncé est de diminuer le recours aux examens du sommeil en ciblant au mieux leurs indications. En effet, seul l’examen du sommeil permet de poser le diagnostic formel de troubles respiratoires du sommeil (TROS) et d’en distinguer la forme et la sévérité. Mais, à défaut de porter le diagnostic de façon certaine, l’approche clinique est une étape clé de la prise en charge de ces troubles respiratoires nocturnes. Un interrogatoire aidé de questionnaires validés suffit-il ? Associés à un examen physique et ORL soigneux permettent-ils de distinguer parmi les enfants ronfleurs ceux ayant un SAOS ?
Pour répondre à cette question, des praticiens spécialistes de cette pathologie ont récemment fait le point au cours de journées de travail consacrées au SAOS de l’enfant et de l’adolescent, organisées sous l’égide de la Société Française de Recherche et de Médecine du sommeil (SFRMS).
On s’intéressera dans cet article essentiellement aux TROS de l’enfant jeune sans comorbidité, secondaire à une hypertrophie des tissus lymphoïdes pour lesquels les recommandations ont été publiées. En effet, pour les enfants avec comorbidité, tous les experts s’accordent à dire que l’examen du sommeil reste indispensable et pour les adolescents, les recommandations en cours de publication ne seront qu’évoquées.
Harbaugh C et al. Persistent opioid use among pediatric patients…
La mise en évidence de l’effet potentiellement négatif des perturbateurs endocriniens a amené les autorités de surveillance sanitaire à décider du retrait ou d’une utilisation très réglementée de ces produits. Les effets de ces substances tiennent à leur proximité structurale avec les hormones sexuelles, et donc l’interaction avec leurs récepteurs.
Des travaux récents semblent montrer que d’autres mécanismes peuvent être en cause, laissant à entendre que les doses journalières acceptables sont surévaluées, amenant à une plus grande prudence dans leur utilisation, comme pour le bisphénol A qui a été retiré en France de tous les conditionnements alimentaires. La plus grande sensibilité à ces substances du fœtus et de l’enfant en bas âge doit amener à une prudence concernant leur utilisation chez les femmes enceintes et les nourrissons. Beaucoup de travaux restent à faire pour mieux analyser leurs risques, en sachant que dans beaucoup de domaines, ils seront difficiles à remplacer.
En amont de la consultation, de nombreux sites et supports…
L’hypnose est un état modifié de conscience naturel, facilement accessible à l’enfant et très utile pour faire face à une douleur. Le plus souvent, l’enfant va sans s’en rendre compte, “écouter” la zone douloureuse et de ce fait mieux percevoir la douleur, mais il peut aussi apprendre à “écouter” autre chose, lui permettant ainsi de moins ressentir la douleur d’une piqûre ou d’un geste, ou de modifier une céphalée…
En médecine ambulatoire, l’apprentissage de l’hypnose par l’enfant est d’une grande utilité.
L’hypnothérapeute devra s’adapter à l’âge du développement cognitif de l’enfant. Les techniques utilisées seront également différentes selon l’âge du patient. Des cas cliniques permettront de mieux comprendre l’utilisation de cette technique en médecine ambulatoire.
L’ostéopathie a fait une entrée récente à l’hôpital, et, depuis 2012, l’AP-HP autorise sa pratique en son sein. L’enfant douloureux chronique a souvent un long parcours pourtant il a rarement bénéficié d’une consultation ostéopathique. Lors de certaines hospitalisations de jour, l’enfant est pris en charge par trois praticiens : un médecin algologue, un psychologue clinicien et un ostéopathe. Le traitement ostéopathique va s’intéresser au corps de l’enfant dans sa globalité : de la posture, les fonctions musculo-squelettiques, les tensions viscéro-abdominales à la fonction respiratoire en ne négligeant pas les cicatrices post chirurgicales.
Les pathologies prises en charges sont multiples : syndrome douloureux régional complexe de l’enfant, apophysites, rachialgies, douleurs post-chirurgicales ou celles en lien avec une pathologie neurologique, génétique ou un handicap.
Les thérapies psychocorporelles dans le cadre de la prévention et du traitement des douleurs de l’enfant se doivent en 2016 de trouver toute leur place dans les propositions thérapeutiques faites en médecine ambulatoire.
Ces pratiques multiples et variées ont, pour la plupart, fait la preuve de leur efficacité clinique, tant dans le cadre des douleurs aiguës que chroniques. Elles sont facilement utilisables car l’enfant y est particulièrement sensible, elles favorisent le plus souvent le développement de son autonomie pour leur utilisation, dès que son développement cognitif le lui permet. Par ailleurs, elles peuvent être utilisées par les parents et ne présentent pas de contre-indications majeures, ni de risques de surdosage.
Les thérapies complémentaires (et non alternatives) ont pris de plus…